Le sel des larmes

Je crois que en réalité, j’ai bien aimé ce film. Philippe Garrel (le père de Louis Garrel) se la pète beaucoup, se regarde clairement faire ce film mais c’est vraiment pas mauvais. C’est du cinéma franco-français c’est-à-dire très lents, avec une attention sur les plans, peu de dialogue et c’est très évasif mais c’est assez réussi. Je l’ai peut-être pas vu au bon moment, certes (en plein brassage de coeur) alors qu’on y voit un mec totalement perdu qui enchaine très bizarrement les conquêtes mais c’est un point de vue assez intéressant puisque sans jugement contrairement à ce que l’on pourrait faire (bon presque une romantisation mais on fera semblant qu’on n’a pas vu ce biais). On y voit donc un jeune homme qui aborde les filles dans la rue, dont le père est ébéniste et qui va faire l’École Boule pour faire plaisir à son père (qui mourra d’ailleurs rapidement) et qui est plus ou moins amoureux dans ses relations (il acceptera une affaire à 3 dans le même appartement pour faire plaisir à l’élue de son coeur mais on ne se rend pas vraiment compte à quel point il est victime ou pas de cette situation). C’est d’ailleurs assez intéressant de voir à quel point les gens fous cherchent parfois à se retrouver en face de gens encore plus fous pour vivre des choses fortes. Psychologiquement, le film est intéressant et assez bien filmé (en noir et blanc, longs plans et joliment filmés).

Scène de danse Musique jean-Louis aubert Noir et blanc Acteur ++ Menuiserie Relation si forte avec son père que aucune relation amoureuse ne fais le poids Sujet rare de la complexité des histoires qui ne sont pas vraiment de l'amour à posteriori, mais qui n'en sont pas moins importantes, rend encore plus précieux la vraie histoire d'amour par rapport aux love story habituelles qui ont l'air simple et évidente Charme de la voix off (jules et jim)