
2001
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Drame
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1h39
Résumé
Dans une petite ville du Nord de l'Italie, Giovanni mène une vie paisible, entouré de sa femme, Paola, et de ses deux enfants déjà adolescents : Irene, l'aînée, et Andrea, le cadet. Giovanni est psychanalyste. Dans son cabinet qui jouxte son appartement, ses patients lui confient leurs névroses, tandis que sa vie privée est réglée par un tissu d'habitudes : lire, écouter de la musique et s'épuiser dans de longues courses à travers la ville. Un dimanche matin, Giovanni est appelé en urgence par un patient. Il ne peut aller courir avec son fils, comme il le lui avait proposé. Andrea part plonger avec ses amis. Il ne reviendra pas...
Je crois que c’est le premier Nanni Moretti que j’ai vu mais franchement c’est très beau ! C’est une histoire simple d’une famille dans le Nord de l’Italie à la fin des années 90 qui perd un enfant de 15 ans à cause de la plongée et qui essaie de s’en sortir. Le père est psychologue (Nanni Moretti) et vit l’enfer de devoir continuer à suivre ses patients alors qu’il vit un très grand drame. Le couple commence en plus à aller mal mais tout cela avec grande poésie, à l’Italienne. Ce qui est très beau est le fait qu’ils prennent contact avec l’amoureuse de leur fils qui vient les voir et qu’ils accompagnent afin qu’elles continuent son voyage. Oui tout est beau, la musique est belle et le plan le sont aussi.
Jeudi cinéma Thème : des films et des fils Palme d’or 2001 Très beau film sur une famille italienne, 2 enfants, père est psychologue, et un jour il part voir un patient en urgence le dimanche matin, et pendant ce temps son fils a un accident. C’est vraiment beau et marquant, sans trop tomber dans le pathos non plus. C’est très fin, ça aborde plein de thèmes. La musique est jolie. Pas un film à voir pour t’enjailler mais ça vaut vraiment le coup. Comme quoi les italiens savent faire des bons films.
Pffffou… 🤩
Drame • (1h39) • 2001 • avec Nanni Moretti, Laura Morante, Jasmine Trinca, Giuseppe Sanfelice. A Ancône, en Italie. Giovanni, un psychanalyste, vit des jours heureux auprès de sa famille. Sincèrement désireux d'aider les autres, Giovanni est un thérapeute attentif et dévoué. Un dimanche, son fils meurt après s'être perdu dans une grotte sous-marine. Rongé par la culpabilité, Giovanni s'enfonce... ⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️ C'est une famille unie, jusqu'à la mort accidentelle du fils. Ce moment fatidique est différé le plus loin possible, jusqu'au mitan exact du film. Or tout se passe comme si l'avant contenait l'après. Qui sait si cet « avant » n'est pas un long flash-back ? Celui d'un père hanté par la culpabilité, taraudé par le besoin de revenir en arrière pour déjouer le destin. C'est tout le film qui veut ça : rendre compte d'un rapport totalement perturbé, fracturé, au temps, à la paternité comme à la filiation. Ne reculant pas devant les scènes incontournables (la mise en bière éclipse mille scènes d'enterrement vues ailleurs), la réalisation de Moretti s'attache à des détails concrets qui font la différence. C'est bouleversant, mais sans pathos. Avec un incroyable sentiment d'harmonie et de fluidité. La façon dont le père arpente l'appartement, ouvre une à une les portes en quête d'espace, comme pour sortir de chez lui (ou de lui-même), possède une vertu apaisante, qui se confirme dans le mouvement final, magnifique symbole du travail de deuil. — TELERAMA • Jacques Morice • Publié le 20/05/2017.
Je pourrais pleurer toute la vie Plan de fin