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Toy Story 4

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7.5/10

2019

Animation / Adventure

1h40

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3k reviews

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7.5/10

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7.7/10

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Summary

When a new toy called "Forky" joins Woody and the gang, a road trip alongside old and new friends reveals how big the world can be for a toy.

Reviews and Comments

798 reviews
Audreyrated ★ 7/10
August 5, 2025

« Je ne suis pas un jouet, je suis une cuitochette! » Avant sa sortie, l’idée d’un Toy Story 4 semblait absurde, voire hérétique. Pourquoi créer une seconde fin alors que le troisième volet concluait parfaitement la saga ? Il aura fallu attendre dix ans pour que ce quatrième film voit le jour, mais il s’avère être un véritable bijou, qu’on peut diviser en trois parties distinctes. Des fortunes colossales sont investies dans la confection de jouets technologiques de haute précision, supportés par des campagnes marketing qui font se demander comment on a fait pour survivre jusque là sans ces jouets. Malgré tout, il y a quelque chose de rassurant dans le fait que les enfants auront toujours une préférence pour des jouets inattendus, qu’ils ont parfois fabriqué eux-mêmes. Cette première partie est donc consacrée à la naissance d'un jouet. Et plus que cela, de réfléchir à ce qui le définit en tant que jouet. Ceux au travail de l’excellent Forky, né de déchets et de bricoles. Il sera sous la tutelle de Woody qu’il va devoir le surveiller comme du lait sur le feu et le convaincre qu’il est devenu un jouet. Un écho inversé avec sa rencontre avec Buzz des années plus tôt. Si cette première partie dure gros au modo une demi heure, elle pose toutes les questions essentielles pour que le cowboy comprenne ce vers quoi il est destiné. La deuxième partie fait revenir un personnage adoré, la Bergère, qui avait disparu des radars lors d’un hors champ dans Toy Story 3. Son retour est parfaitement justifié dans le scénario, apportant un vrai plus au film et une valorisation en parfaite adéquation avec le parcours de Woody. Enfin, la troisième partie introduit une nouvelle méchante qui semble suivre les traces d’un Papi Pépite ou d’un Lotso, avec des motivations compréhensibles mais des méthodes abusives. Malgré cela, Pixar parvient encore à nous surprendre, ce qui démontre la qualité de l’écriture. Les autres personnages sont toujours aussi bien écrits, mais Woody est celui sur lequel on va particulièrement s’attarder. Ce film est le sien, celui où il doit se remémorer son passé, faire un bilan de sa vie et prendre une décision capitale en s’appuyant sur son expérience. Son obsession pour le bonheur des enfants le conduit progressivement à prendre conscience d’une autre réalité, admirablement amenée et jamais en contradiction avec son code d’honneur. Toy Story 4 nous rappelle que, au-delà d’être un jouet ou un cowboy, Woody est un shérif, avec un devoir envers les autres. C’est sa réflexion tout au long du film qui le porte vers une fin aussi bouleversante que logique. Toy Story ne se contente pas de personnages bien travaillés, il explore également des thèmes profonds. Le quatrième volet y fait honneur. Du premier jour d’école d’une petite fille à la recherche de réconfort au travers d’un jouet, d’un héros entouré d’amis de longue date mais confronté au poids des années à des retrouvailles qui l’inspirent à passer à autre chose, d’un sens du devoir infaillible à une succession de rencontres qui le font tout remettre en question, les problématiques sont toutes formidablement exploitées et se recentrent sur une vision plus personnelle. Le film brise même sa règle numéro un : l’indépendance du jouet. Tout au long de la trilogie, les réalisateurs se sont toujours abstenus d’explorer la possibilité qu’une figurine puisse se détacher de son propriétaire. Même dans le troisième volet, où la bande se retrouve sans foyer, l’humain était la seule option ; une vie de jouet n’était pas envisageable sans lui. Toutefois, Toy Story 4, c’est vivre pour soi. « Il existe des personnes profondément généreuses qui consacrent leur vie à autrui. À l’hôpital ou dans les associations, on trouve beaucoup de personnes qui se mettent au service des autres dans des conditions difficiles. Un jouet est altruiste par définition. Il existe pour son enfant. Prêter une personnalité aux jouets et s’imaginer qu’ils puissent s’animer quand personne n’est là est un fantasme romantique. Ce sont les enfants qui donnent vie à leurs jouets, en inventant des aventures dont ils font partie. Les jouets n’ont pas de valeur intrinsèque. Ils ne sont guère que des objets en attente du prochain utilisateur. De ce point de vue, Woody a complètement raison. C’est pourquoi il est aussi loyal. Sans son enfant, il n’a aucune raison d’être. Donc même s’il est dans un carton, il est heureux car il est dans le carton d’un enfant. Il peut se mettre à disposition. Woody est un cow-boy, mais il pourrait tout aussi bien être un soldat. Il pense et parle d’ailleurs comme un soldat. Il se donne même régulièrement des missions au cours desquelles il sauve le monde, qu’il s’agisse de ses copains ou de Fourchette. Tant que les enfants sont heureux, il a l’impression du devoir accompli. En réalité, Woody n’est pas loin non plus d’être un esclave qui se satisfait pleinement de sa condition. Il passe d’un maître à un autre sans que cela ne fasse de différence. Avec le temps, il s’en est complètement accommodé. Woody affronte un nouveau dilemme quand Bo Peep lui prouve qu’il est possible de vivre sans enfant. Le cow-boy n’arrive pas à imaginer que cela soit possible. Bo Peep contraint Woody à élargir ses horizons, ce qui est toujours plus facile à dire qu’à faire. En l’occurrence, ce n’est clairement pas la nature de Woody. Son « logiciel » ne fonctionne pas comme cela. Il n’est pas « cablé » ainsi. Woody découvre alors l’indépendance et doit apprendre à penser différemment. Entre une chambre d’enfant et un musée, il y a un entre-deux monde qui pourrait lui convenir. C’est un challenge. Cela tombe bien : Woody aime relever les challenges. Alors il va essayer. Il dit au revoir à ses amis pour commencer une nouvelle aventure auprès de Bo Peep – la bergère devenue nomade. Il y a des choses à explorer, pour peu que l’on se permette de vivre un peu plus comme un chat »

MC
Mayor Canovasrated ★ 9/10
June 26, 2025

Très très bien et très très drôle! La VF est incroyable!

Melody GAILLARDrated ★ 10/10
May 22, 2025

+ J’ai adorer 🥰 🩷 - Rien à dire…

CK
Caro Knoutrated ★ 8/10
April 12, 2025

Avec Piti frère et les Kurvers chez eux !

LD
Lucie DESTEPHErated ★ 5/10
February 16, 2025

Recommandé par Agathe Suberchicot

MO
Marina Oceanrated ★ 6/10
January 18, 2025

Too many toy stories 🫥

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