Summary
A Disney animated version of "Treasure Island". The only difference is that this movie is set in outer space with alien worlds and other galactic wonders.
La Planète au Trésor - Un Nouvel Univers est, à l'époque, à l'opposé de ce que proposait le studio. Le film s'annonce ainsi quasiment sans chanson et mise plus sur le côté aventure que magique en se basant sur le célèbre roman L'Île au Trésor de Robert Louis Stevenson. Déjà chose rare chez Disney : l’univers steampunk. Avec tous ces galions espagnols, ces navires volants à vitesse lumière, un croisement entre l'ancien monde et un futur utopique, où les vestiges du passé coexistent et se perpétuent dans un monde extrêmement étendu. Le film ne cherche d'ailleurs absolument jamais à proposer une réalité scientifique crédible puisque les personnages ne portent aucun scaphandre, nul ne sachant par quelle astuce l'équipage tout entier se voit capable de respirer dans le vide de l'espace. Rien de bien gênant malgré tout, l'imagination faisant son office. Car il faut clairement l'avouer : visuellement, La Planète au Trésor - Un Nouvel Univers est superbe. Le parti pris graphique, l'ambiance, les décors que cela soit les vaisseaux, les habitations, l'espace ou la planète au trésor, tout est ici joli. Si le film brille par son esthétique, il pèche par contre dans le design de ses extra-terrestres. Ces derniers sont en effet majoritairement des animaux anthropomorphes (chats, chiens, pieuvres, scarabées, limace, etc.), ce qui donne un résultat peu original et peu flatteur. Cela pose un réel problème narratif, car tous les personnages secondaires sont si peu attachants qu’aucun ne ressort vraiment du lot. On peut donc se demander si l’opus n’aurait pas gagné en force à se limiter à des personnages uniquement humains. Cette tentative, presque désespérée, de rester au plus près de son public de prédilection, est maladroite. L’exemple le plus gênant et inutile est sans aucun doute la conversation en “flatula” avec le pirate extraterrestre Monsieur Prout. Les blagues de rots et de pets sont ni drôles ni bien amenées. C’est lourd et poussif. Et que dire de l'autre tentative d'atténuer le côté un peu violent ou adolescent du film avec la quasi absence de pistolets et autres épées. Ils apparaissent uniquement au bout d’une heure de film. La Planète au Trésor est ainsi coincé entre deux courants : il semble vouloir s'émanciper des productions Disney classiques tout en voulant y coller. Cette ambivalence va finalement décontenancer le public et plombé ses résultats. Le récit de La Planète au Trésor suit la trame classique du roman qu'il respecte globalement : la mort de Billy Bones, l'embarcation à bord du bateau, l'amitié puis la trahison de Long John Silver, l'arrivée sur le lieu du trésor puis la bataille pour l'obtenir. Le problème, c’est que si on a déjà-vu une adaptation du film -par exemple celle des Muppets qui est excellente- alors il n’y aura jamais de réelle surprise. Des moments de tension se font certes ça et là mais on n'aura jamais vraiment peur pour les personnages. Le film reste toit de même agréable à regarder, mais il est vite oublié. Aucun élément marquant ne subsiste. Son approche académique, bien que complète, manque de l’étincelle qui donne vie à une œuvre. Il lui manque une âme, l’étincelle. Il existe tout de même quelques différences notables avec l’œuvre originale. Dans cette version, Jim Hawkins est un adolescent en quête d’identité. Il éprouve de la colère envers son père pour l’avoir abandonné, lui et sa mère, dans son enfance, pour partir à la conquête de la mer d’étoiles. Cependant, il ressent également de la culpabilité envers sa mère et souhaite se racheter auprès d’elle. Il décide donc de prendre ses responsabilités et d’aller de l’avant. Ce message positif et plein de bonne volonté est particulièrement intéressant pour les enfants. Jim ne se lamente pas sur son destin ni sur son passé. Il est doté d’une force intérieure, d’une humilité et d’une patience remarquables. Il encaisse les coups et accepte les tâches ingrates sans broncher. Montrer à des enfants qu’un jeune garçon, à qui on a enlevé son père, enchaîne les bêtises en sachant pertinemment que ce n’est pas correct, alors que sa mère, à côté, tente de les faire survivre et va le laisser entamer un voyage périlleux… c’est certes un peu banal, mais pourtant c’est bien mis en scène, sans jamais être forcé. La mère ne passe pas pour une femme exigeante ou dépressive, elle laisse son fils se confronter aux dangers pour en faire un homme. D’ailleurs, il écoute les conseils des anciens pour se forger ses propres choix. Concernant le méchant, il est d’une superbe réussite. Son animation est une véritable prouesse technique et artistique. La relation qu’il a avec avec Jim est très intéressante. Silver n'est pas sûr de ce qu'il fait, et Jim n'est pas sûr de ce qu'il est. Et c'est de cette ambiguïté qui sommeille en chacun d'eux que va naître une relation de père/fils. Une relation de confiance, qui prend son temps. On sent que Jim est le fils que Silver n'a jamais eu, et vice versa, Silver est cette force paternelle dont Jim avait besoin. Par contre, le Docteur Delbert Doppler est sans aucun doute le maillon faible du casting. Chien antropomorphe, il est un riche ami de la famille Doppler qui va financer l'expédition de Jim pour trouver le butin de mille univers. Son problème c’est qu’il est très maladroit et trop lourdaud pour convaincre au point de n'être finalement ni drôle ni foncièrement attachant. Au final, La Planète au Trésor, sans être un chef-d’œuvre de Disney, reste un film à découvrir. C’est tout de même une chasse au trésor intergalactique!
à revoir je pense pas que j’étais si concentré mais j’ai bien aimé roro a mis 7/10 ça se tient bien
J'ai bcp aimé
C'est bin cool, on s'amuse bien
15/20 sur Disney+ Déjà Vu
J'adore le film La planète au trésor, un nouvel univers! 🌟 C'est tellement captivant et plein d'aventures!