
1996
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Drame
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1h30
À partir de 3.99€
Résumé
Dans une modeste ferme du sud de la France, une femme élève seule ses sept enfants. Pleine de courage, elle s’attache à ce que ces derniers ne manquent de rien, travaillant dur chaque jour sur l’exploitation du père des enfants, un homme brutal et autoritaire qui a délaissé cette partie bâtarde de sa progéniture afin de vivre avec sa famille officielle. Par son amour, son attention de tous les instants, la mère réussit à préserver des abus paternels, l’univers de ses enfants.
Très bien et vraiment touchant. Un film qui m’a beaucoup peiné. Vu avec madame Houssin, elle nous avait dit qu’il allait nous bouleverser donc j’ai tout de même été un peu déçu car il ne m’a pas tant fait pleurer que ça. Sinon film pas mal même si le dénouement est à revoir selon moi.
Vu en option cinéma le lundi 27 mars 2023
Drame • (1h30) • 1996 • France • Réalisé par Sandrine Veysset • avec Dominique Reymond, Daniel Duval, Jessica Martinez, Alexandre Roger. Dans la campagne, sept enfants vivent auprès de leur mère, très douce, et de leur père, un maraîcher brutal qui entretient une autre famille. Tous travaillent à la ferme. Le père n'épargne personne. Les enfants, tout comme la mère, gagnent péniblement le maigre pain que leur marchande le tyran... ⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️ GENRE : Goulée d'air pur. Ils sont sept enfants, que leurs parents mettent sérieusement à contribution pour les travaux de la ferme. Le secret de leur résistance joyeuse ? Leur mère. Avec ses bottes en caoutchouc et son tablier flapi, elle ne paie pas de mine. Et pourtant, sa présence les illumine et les aide à faire face au père, un drôle d'ours que la tentation de l'inceste effleure... C'est pas le bagne, « c'est comme ça », dit la mère, c'est la vie. La vie telle que l'a vécue Sandrine Veysset, qui signe un film intense et intime. On dirait une bobine en super-8, gonflée de quotidien, où la campagne montre enfin sa vraie nature, entière, fougueuse. L'eau, filmée dans tous ses états, symbolise les débordements du chef de famille : comme pour nettoyer l'affront subi, l'aînée passe la serpillière, quand son père lui jette des regards concupiscents... Le titre même prouve combien le père est mis au rang des éléments naturels incontrôlables. Y aura-t-il de la neige à Noël ? signifie : « Est-ce que papa sera là pour Noël ? » La mère, elle, ne manque jamais à l'appel. Par la magie de cette femme au grand coeur, le film quitte le réalisme pour la féerie. Sandrine Veysset sait capter la seconde précise où la banalité du quotidien se teinte de poésie. Et cet art de l'échappée rend son cinéma unique. TÉLÉRAMA • Critique par Marine Landrot • Publié le 17/11/2006.