Critique de Griselda
Griselda, la série Netflix portée par Sofia Vergara, promettait une plongée captivante dans la vie tumultueuse de la célèbre baronne de la drogue. Malheureusement, le résultat laisse un goût amer.
Un rythme lent et une intrigue brouillonne
Dès le début, la série souffre d’un rythme terriblement lent. Deux épisodes entiers semblent se résumer à des scènes de fête et des plans purement esthétiques, mettant davantage en valeur le maquillage de Sofia Vergara que l’intrigue elle-même. Cette lenteur met en évidence un scénario peu consistant et des stratégies bancales qui peinent à convaincre. Pourquoi Griselda décide-t-elle de continuer dans le trafic de drogue ? Quels sont ses réels objectifs ? Les motivations des personnages manquent de clarté, rendant leurs actions confuses et souvent peu crédibles.
Un rôle ambigu pour Sofia Vergara
Sofia Vergara livre une performance correcte, mais son interprétation de Griselda Blanco est difficile à cerner. Si son charisme est indéniable, ses expressions et son jeu manquent parfois de nuances. On peine à comprendre qui est vraiment Griselda au-delà de ses apparences.
Le problème de la langue et de l’accessibilité
Un autre point frustrant est la prépondérance des dialogues en espagnol. Si cela peut sembler réaliste, cela oblige les non-hispanophones à être constamment devant l’écran pour lire les sous-titres. Cela casse le rythme et rend l’expérience de visionnage plus pénible.
Une réalisation esthétique, mais superficielle
La seule véritable réussite de la série est son esthétique. Les images sont soignées, avec des scènes visuellement belles. Mais cette attention à l’apparence ne compense pas le vide narratif et émotionnel de la série.
Conclusion
En fin de compte, Griselda échoue à captiver. Malgré un potentiel évident et quelques moments intéressants en fin de série, elle s’étire inutilement avec des épisodes où il ne se passe rien de significatif. Si vous cherchez de l’action ou une vraie profondeur, passez votre chemin.
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