2022
•
Hervé Hadmar
Subscription
Summary
It follows the story of the night of April 15, 2019 in Notre-Dame Cathedral alongside firefighters and the impact that it had on different characters across France.
Public Opinion
214 reviews
7.1/10
5.2/10
Opinions on the series 'Notre-Dame, la Part du feu' are mixed, with some viewers captivated by the dramatic portrayal of the 2019 Notre-Dame fire and its impact on various characters. While the series is praised for its ambitious visual flair and the intense depiction of the firefighting efforts, many criticize it for its lack of narrative coherence and overuse of clichéd subplots that detract from the main event. The series struggles to balance its ensemble cast and multiple storylines, leaving some viewers disconnected and unsatisfied.
👍 Visually stunning firefighting scenes
👎 Overloaded with clichéd subplots
Discover if your friends have added it
Mini série de 6 épisodes (2022) (France) S1
Notre-Dame, la Part du feu 2022 | 6 épisodes | ~50min | Netflix 🌕🌕🌑🌑🌑 | 🫤 « Notre-Dame, la part du feu est une mini-série dramatique française en six épisodes d'environ 50 minutes consacrée à l'incendie qui a touché la cathédrale Notre-Dame de Paris le 15 avril 2019. » « La série raconte de l'intérieur le drame de la nuit du 15 avril 2019 en plein cœur de la cathédrale Notre-Dame aux côtés des pompiers de Paris qui sont au combat contre l'incendie, mais elle s'intéresse également à l'impact de cet incendie sur différentes personnes à travers le pays. » « Cette mini-série est une production très ambitieuse, à la fois contemporaine et chorale. Notre-Dame qui brûle, c'est le symbole de nos sociétés qui se divisent, elles aussi en danger de destruction. » En ce qui me concerne : Une mini série qui a attiré mon attention parce que j’ai été particulièrement touché par l’événement de l’incendie de Notre-Dame, d’abord parce que j’ai été parisien pendant 12 ans, et surtout parce que je suis passionné par les cathédrales en général, et quand j’ai vu les images de l’incendie sur les chaînes d’infos ça m’a bouleversé. Ensuite, j’ai vu à deux reprises le film de Jean-Jacques Annaud que j’ai beaucoup aimé. Cette série promettait une expérience interessante. Cependant, ce n’est pas du tout le cas. Ça n’a aucun sens, on ne sait pas du tout ce qu’on regarde. Entre l’incendie et les histoires sociales parisiennes, le cocktail ne fonctionne pas du tout. Cette série n’a aucune logique narrative. Tout sonne faux, les acteurs sont peu investis, les histoires des uns et des autres on s’en fiche pas mal, on ne s’identifie à personne, c’est tellement cliché à tous les niveaux avec des destins tragiques poussés à l’extrême qu’on a du mal à y croire. On a un triangle amoureux, un père névrosé dont la femme est en phase terminale et qui cherche sa fille droguée prostituée, une colonel pompier qui refoule à moitié son homosexualité à moitié en quête de redemption, le général pompier dont le fils avait une liaison extra conjugale est mort dans un incendie, la maîtresse est évidemment enceinte, etc etc… que des conneries de clichés insipides mal venu, mal joué dont on se demande en quoi il y a un lien avec le symbole de Notre-Dame qui brûle. Au final, l’incendie de Notre-Dame est une toile de fond dont les événements semblent être là pour distraire à la limite de l’anecdote. C’est donc malaisant et sans âme. Sans spiritualité, sans respect. J’ai lu ceci : « Selon Le Monde, en choisissant d'associer quelques destins parisiens au feu de la cathédrale, « Hervé Hadmar tourne très délibérément le dos à l'exactitude », et rend la série incohérente et invraisemblable » Je suis d’accord avec Le Monde. Cette série bénéficie d’un certain panache visuel il faut le reconnaître, il y a des moyens financiers visibles, mais dramatiquement c’est pas bon du tout. Une série inutile, sans profondeur, et c’est à la limite du supportable à regarder. En somme j’ai aimé les séquences de feu, et les plans de Notre-Dame qui brûle. Malheureusement, les événements ne sont pas très bien retranscrit à l’écran. En plus de cela on ne ressent rien. Ni urgence, ni inquiétude, ni stress ni rien. Les pompiers agissent pratiquement tous comme des électrons libre sans jamais montrer signe de réalisme. C’est merdique à tout point de vue. La conclusion est peu convaincante, je me suis dis : « tout ça pour ça » Cette série c’est un peu comme si on survolait Notre-Dame et le feu pour aller suivre des individus en difficulté sociale dans le métro… Par contre, on expédie et survole Notre-Dame, sa symbolique, ses oeuvres d’arts, sa dimension spirituelle et tout ce qui fait le cœur de cette édifice. La série se permet en revanche d’insister sur la drogue, le sexe, la fugue, le cul, l’adultère, les liaisons extra conjugale, les déviances, le cancer, les combats clandestins, etc… divers sujets qui n’ont rien à voir avec les événements. Néanmoins, on comprend quel était l’intention. Ils ont voulu créer un lien entre les sujets de la vie de certains individus en parallèle de l’effondrement de Notre-Dame. Faire un lien de la déchéance humaine avec la charpente qui se consume au fur et à mesure jusqu’à l’effondrement de la pointe. Mais tout ça est un énorme échec tellement c’est mal orchestré et mal écrit.
Pour info : je suis à la saison 1 épisode 6.
Très belle série sur le combat des pompiers Avec des histoires qui se croisent
Série dramatique • d’Hervé Hadmar • France • 6 × 55mn • Hervé Hadmar aime le romanesque. Les scénarios de ses séries (Les Oubliées, Pigalle la nuit, Les Témoins…) sont généreux en rebondissements et en élans sentimentaux, leur mise en scène, ample et stylisée. Il semblait donc un bon candidat pour s’attaquer à un des événements les plus tragiquement spectaculaires de ces dernières années, l’incendie de Notre-Dame. Librement inspirée d’un livre coécrit par le journaliste Romain Gubert et la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, La Nuit de Notre-Dame. Par ceux qui l’ont sauvée (éd. Grasset), Notre-Dame, la part du feu est désormais disponible sur Netflix. On y suit une demi-douzaine de personnages principaux, et au moins autant de personnages secondaires, pendant la nuit du 15 au 16 avril 2019 : le chef des pompiers de Paris (Roschdy Zem), le patron d’un bar (Simon Abkarian), une journaliste de BFM (Alice Isaaz), une jeune toxicomane (Marie Zabukovec), deux pompières très impliquées (Caroline Proust et Megan Northam)… Hervé Hadmar et son coscénariste Olivier Bocquet emportent ces anonymes dans le tourbillon des événements, mêlant leurs parcours intimes aux faits historiques, et y ajoutent un sous-texte plus sociétal sur un monde qui part en fumée, divisé, meurtri, en perte de repères. Notre-Dame, la part du feu est une série catastrophe, avec de longues séquences au milieu des flammes, des personnages en danger de mort, des courses à travers Paris, etc. Visuellement hyper dynamique, tendue par un sentiment d’urgence, elle ne manque pas d’énergie. C’est même tout l’inverse. Elle manque d’air, comme les soldats du feu pris dans l’incendie. Personnages caricaturaux ou superficiels Hervé Hadmar imagine assez de sous-intrigues et d’enjeux pour tenir trois saisons alors qu’il ne dispose que de six épisodes d’à peine une heure. Pour créer des connexions entre les protagonistes, il multiplie flash-back, rencontres plus ou moins fortuites, retrouvailles, visions… La plupart des rôles secondaires sont réduits à des caricatures (des journalistes prêts à tout, un footballeur idiot, des truands de cinéma…) ou à des figures romanesques trop superficielles (comme cet ouvrier réfugié obnubilé par une voisine). Dans un contexte déjà très dramatique se greffent des romances, des deuils, des tensions familiales, des confessions, des histoires de foi, de déontologie, de politique, du thriller, de la comédie… Résultat, aucun personnage n’a assez d’espace pour exister pleinement. On en vient même à se demander à quoi sert le patron de bar (joué par Simon Abkarian), lancé à la recherche de sa fille dans une enquête avec mafia et combats de boxe en sous-sol… L’ambition d’Hervé Hadmar est peut-être de s’inscrire dans la tradition des récits choraux façon Collision, de Paul Haggis (2004), mais la distribution de qualité de sa série peine à incarner une partition tour à tour trop informative et artificielle. Certains fils narratifs, étirés plus patiemment, auraient sans doute constitué des histoires attachantes, mais il charge trop son grand spectacle populaire. On en ressort diverti, mais sans avoir tremblé pour ses personnages ni disposé d’assez de recul pour considérer la réflexion sociétale que cache la série. TÉLÉRAMA • Par Pierrick Allain, Pierre Langlais • Publié le 28 octobre 2022.
L'histoire captivante de la nuit du 15 avril 2019 en plein coeur de la cathédrale Notre-Dame aux côtés des pompiers de Paris et l'impact de cet incendie spectaculaire sur différents personnages à travers la France.