Things We Hide From The Light

J’avais un peu trop d’espoir en commençant ce livre, alors que je m’étais dit que je ne finirai pas cette série, et, comme on pouvait s’y attendre, j’ai été déçue. On sent que le livre est peut-être écrit par quelqu’un de plutôt aisé et qui n’a jamais expérimenté les pans les plus modestes de la société. Il y a une envie d’inclusion, d’anti-racisme et de droiture toute américaine mais elle est maladroite, parfois exagérée au point de mettre mal à l’aise. J’aime plutôt bien les personnages par ailleurs, même si leurs problèmes ne provoquent pas la compassion et que leurs traumas, aussi légitimes soient-ils, sont instrumentalisés à outrance. Ils manquent de justesse. Le récit était trop long, l’action ne méritait pas autant de pages. Les deux principaux étaient cools, Nate faisait clairement du chantage affectif à Lina et j’ai trouvé ça problématique à plus d’un égard, mais je ne les ai pas détestés, je les ai même appréciés. J’ai été, par ailleurs, ravie de retrouver les personnages que nous connaissions déjà, notamment Knox, Naomie et Waylay. Si je n’étais pas convaincue par Knox, leur petite famille est touchante et a su me prendre. Ce que je veux dire, c’est que, malgré tous les nombreux points négatifs du livre, ses longueurs et ses clichés, le moment n’était pas à 100% désagréable et je ne regrette pas de l’avoir lu. Le dernier devra attendre, sinon je fais une overdose.