
2006
•
Drama / Thriller
•
2h25
Summary
In the Nazi-occupied Netherlands during World War II, a Jewish singer infiltrates the regional Gestapo headquarters for the Dutch resistance.
Public Opinion
177 reviews
8.1/10
7.7/10
Viewers are captivated by 'Black Book,' praising its thrilling narrative and robust performances, particularly by Carice van Houten. Directed by Paul Verhoeven, the film is noted for its unique blend of war drama and personal intrigue, avoiding typical genre clichés. It combines historical context with a personal story of survival and betrayal, making it both engaging and thought-provoking. However, some found the pacing a bit rapid, likening it to a serial, which adds to its dramatic flair.
👍 Carice van Houten's performance is unforgettable.
👎 Pacing may feel too fast for some.
Discover if your friends have added it
2006
🎬 Paul Verhoeven nous plonge durant l’occupation allemande aux Pays-Bas, une mise en scène sobre, de belles interprétations et de multiples rebondissements. La jolie actrice hollandaise Carine Van Houten est inoubliable dans ce rôle en vedette. 2h30 d'émotion, de beauté, de frissons et de stupeur, le tout ponctué d'une histoire d'amour qui a première vue n'a rien de moral. Ce n'est pas un film de box-office mais combien magnifique quand même! 🎬 🎬 🎬
2006. Avec Carice Van Houten, Sebastian Koch, Thom Hoffman, Halina Reijn, Waldemar Kobus, Derek de Lint, Ronald Armbrust, Christian Berkel, Matthias Schoenaerts,
#Canal+
Recommandé par Jean-Yves
Une histoire passionnante pendant la seconde guerre mondiale.
Vu sur Arte en Novembre 2023 Film historique en Hollande pendant l'occupation allemande, en 1945, la vie d'une belle et jeune chanteuse juive
1t / 4t noir (Histoire vraie)
Drame • de Paul Verhoeven • 2006 • 2h25 • avec Carice van Houten, Sebastian Koch, Hoffman Thom, Halina Reijn. Les Pays-Bas pendant la Seconde Guerre mondiale. Rachel Stein, jeune chanteuse, est obligée de se cacher à la campagne parce qu'elle est juive. Quand la maison où elle logeait explose, la jeune femme accepte l'offre d'un résistant et embarque en compagnie de sa famille et d'autres juifs sur une barge qui doit leur permettre de traverser la frontière. Mais l'embarcation est interceptée par l'armée allemande, qui fusille tout le monde. Rachel est la seule survivante. Quelque temps plus tard, elle parvient à prendre contact avec le général Kuipers qui, sous une couverture anodine, gère un réseau de résistants. La première mission de Rachel, désormais appelée Ellis de Vries, la pousse dans les bras de Ludwig Müntze, un officier SS. Tous deux tombent vite amoureux... ▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️ A Hollywood, il avait su distraire (avec Robocop, Total Recall, Basic Instinct), mais il n’était finalement pas entré dans le moule (à cause des plus tordus Starship Troopers ou Hollow Man), et sa carrière était au point mort. Alors, Paul Verhoeven est rentré chez lui, aux Pays-Bas, pour y tourner une superproduction à l’échelle européenne, un film de guerre qui a tout pour faire vibrer le public, et qui a aussi du caractère, de l’originalité. Voilà la belle histoire de ce Black Book, revanche d’un cinéaste qui, à 68 ans, refuse qu’on l’enterre, et qui, ici, ne quitte pas des yeux une jeune femme acharnée à vivre. Rachel Stein, chanteuse à La Haye sous l’occupation allemande, voit sa famille mourir, avec d’autres Juifs pris au piège par un passeur qui devait les faire sortir du pays et les a livrés aux nazis. Rachel s’échappe. Mais la mort la poursuit. Dans le réseau de résistance qu’elle rejoint, des hommes sont arrêtés, exécutés. Chargée de séduire et de manipuler un officier allemand, Rachel en tombe amoureuse et, manipulée à son tour, devient une femme à abattre pour les occupants comme pour ses compatriotes, qui la croient passée à l’ennemi. On sait qu’elle survivra, car le film, construit en flash-back, nous la montre dès l’ouverture après la guerre. Mais c’est à chaque fois un miracle qu’elle s’en sorte, comme le résume une scène clé : pour sauver Rachel, on la cache dans un cercueil, et quand les Allemands le font ouvrir, elle doit jouer la morte. Une profonde noirceur habite ce Black Book bien nommé. Tout y est traîtrise, mensonge. Plus que la cruauté de la guerre, Verhoeven montre celle des individus, qui veulent tirer profit de l’horreur. Son héroïne même, avec toute sa générosité, est une individualiste qui sauve sa peau armée de sa propre morale : elle ne devient jamais une allégorie des martyrs de la Shoah, ni même des survivants, elle est à part, unique et seule. Son étonnant destin donne matière à un film feuilletonesque au charme presque rétro. Quand les cinéastes d’aujourd’hui abordent les films de guerre avec l’obsession du réalisme, Verhoeven ne craint pas de s’en tenir aux atouts de toujours : une histoire forte, des comédiens qui séduisent, des décors efficaces. Tantôt passe un parfum de série B, tantôt c’est un lyrisme sombre à la Visconti qui domine. L’ensemble compose un style unique, et reflète un appétit de cinéma qui fait plaisir à voir. TÉLÉRAMA • Par Frédéric Strauss • Publié le 24 août 2013.