Summary
A revenge thriller in which, following his estranged father's death, a man vows vengeance against his relatives who had abandoned him and returns to the family diamond business with an elaborate robbery in mind.
Sans vrai défaut, le film manque un peu d'intensité.
🎬 Le monde très fermé des diamantaires, est une expérience inédite et puissante, parfaitement menée par le réalisateur Arthur Harari. Niels Schneider dans le rôle de Pier Ulmann, brusquement rattrapé par son destin à la mort de son père, nous prouve qu'il est un immense acteur. Avec des acteurs relativement méconnus en France mais tous fort talentueux comme August Diehl, Peter Hans Cloos, Raghunat Manet, Joe Verbist ou encore Abdel Hafed Benotman. La photographie est sublime, le scenario absolument haletant et complexe. On partage en permanence le malaise qui étreint Pier Ulmann dans ce milieu familial où il reste un étranger, un parent pauvre oublié. À la fois drame familial et thriller noir, l'intrigue nous empoigne sans temps mort jusqu'à une fin très réussie. 🎬 🎬 🎬
Drame • (1h55) • 2016 • France • Réalisé par Arthur Harari • avec Niels Schneider, August Diehl, Abdel Hafed, Hans Peter. Pier Ulmann, qui survit de petits boulots et de larcins, ne conserve de son père que l'image d'un traumatisme familial. Issu d'une famille de riches diamantaires d'Anvers, Pier a coupé les ponts avec elle, du fait de l'accident terrible qu'a vécu son père. Sa vie change lorsqu'il apprend la mort dans la rue de celui-ci. Son cousin Gabi veut le revoir. Furieux contre son oncle, qui s'est enrichi en perpétuant le business familial et qu'il juge coupable de la déchéance de son père, Pier élabore sa vengeance. Rachid, avec lequel il cambriole des maisons bourgeoises, lui dit d'aller se servir. Ensemble, ils montent un coup pour rafler la mise... 💎💎💎💎💎💎💎💎💎💎💎💎💎💎💎💎💎💎 Le milieu très fermé des diamantaires d’Anvers, rarement montré et romanesque en diable, est le premier atout de ce film noir, qui en dévoile les méandres et les secrets. Dans cette microsociété opulente débarque Pier, jeune truand au sang chaud, genre de Hamlet de Barbès, venu venger son père. Celui-ci vient de mourir, mais fut jadis un tailleur de pierres réputé, avant d’avoir la main broyée par une facetteuse. Et d’être rejeté par sa famille. Le réalisateur, Arthur Harari, assume des obsessions forgées par la fréquentation des mélodrames de Kazan et de Minnelli : violence des rapports humains, fatalité de la filiation, pulsions mal contrôlées. La défaillance morale des protagonistes fait inexorablement glisser ce thriller, à la photographie superbement contrastée, vers la tragédie. Oncle, cousins, père de substitution, tous semblent incapables d’arrêter la malédiction familiale dont un prologue sanguinolent, à la Dario Argento, a donné un aperçu. Tiraillé entre son désir de vengeance et la promesse d’un métier pour lequel il se découvre des dons, le héros intrus se mue, comme malgré lui, en ange exterminateur. Méconnaissable avec ses cheveux lissés et son air exsangue, Niels Schneider traverse le film tel un fantôme. « T’es pas chez toi, ici ! » lui rappelle son vieil oncle diamantaire, impressionné par le jeune prodige à qui il refuse, pourtant, une place au soleil… TÉLÉRAMA • Critique par Jérémie Couston • Publié le 16/09/2020.
Pas ouf
De Arthur Harari
C’était un peu lent mais pas ennuyeux pour autant. Par contre c’était mega glauque, et l’intrigue était pas folle. Vu le 4 février 2k22 avec Papa et Maman.