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Fitzcarraldo

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7.7/10

1982

Adventure / Drama

2h38

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43 reviews

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7.7/10

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8/10

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Summary

The story of Brian Sweeney Fitzgerald, an extremely determined man who intends to build an opera house in the middle of a jungle.

Reviews and Comments

11 reviews
Francis Lampelrated ★ 10/10
July 3, 2024

Quel film magnifique ! Inoubliable !!!

Frédéric Riesrated ★ 7/10
November 29, 2023

🎬 La folie d'un homme porté par l'excellent jeux de Klauss Kinski. Werner Herzog réalise un film voué à la démesure des ambitions humaines et à la puissance de la volonté. Un film lent mais au suspens très présent, notamment dans les scènes ou il ne se passe pas grand chose mis a part des roulements de tambours, battant a la vitesse que navigue le bateaux... Avec un Kinski, les yeux exhorbités... Un Grand moment de cinéma. 🎬 🎬 🎬

Tl
Thomas le vaillantrated ★ 6/10
September 6, 2022

Film d'aventures • de Werner Herzog • 1982 • 2h38 • avec Klaus Kinski, Claudia Cardinale, José Lewgoy, Paul Hittscher. Au début du XXe siècle, à Iquitos, petite ville péruvienne perdue dans la jungle. Brian Fitzgerald, dit "Fitzcarraldo", ancien ingénieur devenu aventurier, poursuit un rêve fou : faire construire un opéra au beau milieu de la forêt, et y faire chanter le grand Caruso. N'ayant plus aucune fortune personnelle, Fitzcarraldo emprunte de l'argent à Molly, une tenancière de maison close. Il lui faut en effet se procurer un bateau afin d'atteindre la concession de caoutchouc dont il espère tirer de substantiels revenus. Voilà la petite troupe partie sur les eaux du fleuve Pachitea. Mais avant de parvenir à bon port, l'équipage devra faire passer l'embarcation par-dessus une colline... ▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️ Jacques Rivette dit qu’un film est aussi un documentaire sur son propre tournage. La formule se révèle plus que jamais pertinente pour Fitzcarraldo, qui, en 1982, marqua l’apogée de la carrière de Werner Herzog, avant une lente dégringolade artistique et commerciale. L’épopée de Brian Sweeney Fitzgerald, aventurier mélomane qui rêve de construire un opéra dans la forêt amazonienne au début du xxe siècle, n’aurait pas atteint cette puissance baroque sans les péripéties dantesques qui ont frappé sa production – recension non exhaustive : le plateau incendié par les Indiens aguarunas ; l’acteur Jason Robards, au bord de la folie, rapatrié aux États-Unis ; les Indiens engagés sur le tournage qui proposent à Herzog de tuer la gargouille humaine Klaus Kinski, parce qu’il les terrifie ; le bateau qui manque de se briser dans les rapides avec huit personnes (dont le réalisateur) à son bord, etc. Après un prologue poussif de quarante-cinq minutes, le film multiplie les morceaux de bravoure (la voix de Caruso qui fait taire les tambours de la jungle, les pirogues des Jivaros qui encerclent le bateau à vapeur…), mais Herzog semble n’avoir tourné Fitzcarraldo que pour une scène : celle, insensée et pourtant authentique, d’un bateau qui franchit une montagne. Le symbole éclatant du cinéma selon Herzog : un art plus grand que la vie, où la volonté du créateur parvient à dompter les éléments, où l’imaginaire prend le dessus sur la réalité et ses contraintes. TÉLÉRAMA • Par Samuel Douhaire • Publié le 30 août 2022. 🚢🚢🚢🚢🚢🚢🚢🚢🚢🚢🚢🚢🚢🚢🚢🚢🚢🚢 C’est une mésaventure qui vous est peut-être arrivée : vous avez commencé à écrire un texte, deux ou trois pages aux qualités littéraires indéniables, il y a de belles formules, vous êtes assez fier, et patatras ! votre ordinateur rend l’âme, le texte est perdu. Rassurez-vous, il y a pire : tourner 40 % d’un film impossible dans la forêt amazonienne, cinq semaines éprouvantes qu’on est heureux de savoir derrière soi, et voir son acteur principal rapatrié définitivement en Europe pour cause de dysenterie. Devoir tout recommencer. Eh oui, si Fitzcarraldo est à jamais associé à la performance de Klaus Kinski, Werner Herzog avait, au départ, pensé à Jason Robards (Il était une fois dans l’Ouest) pour le rôle-titre. L’acteur américain a d’abord prêté ses traits à ce doux dingue obsédé par la construction d’un opéra en pleine Amazonie et qui, pour le financer, se lance dans le commerce du caoutchouc. Entreprise dont la réussite dépend de sa capacité à hisser un énorme bateau sur une montagne, pour passer d’un fleuve à l’autre en évitant des rapides… Jason Robards – qui avant de venir avait eu le flair de rédiger un testament au cas où – est donc hors jeu. Deuxième perte : l’interprète de l’assistant de Fitzcarraldo doit s’en aller aussi. Il s’agissait d’un certain Mick Jagger, obligé de partir en tournée mondiale avec les Stones. Robards est relayé par Kinski ; Jagger est jugé irremplaçable. 🏔️Mauvais rêve au Pérou Nous sommes alors en février 1981 et, vraiment, Herzog n’avait pas besoin de ça ! Les repérages ont commencé en juin 1979 dans la ville péruvienne d’Iquitos et ailleurs dans la forêt. Le réalisateur s’est familiarisé avec des « insectes monstrueux de la taille d’un hélicoptère » et toute une ménagerie qu’il a scrupuleusement consignée dans son journal (édité par Capricci sous le titre Conquête de l’inutile). Il a frôlé la paraplégie à la suite d’une blessure aux cervicales, a été accusé de vouloir perpétrer un génocide indien, a vu flotter un soldat mort sur le Río Santiago – conséquence de la guerre entre le Pérou et l’Équateur qui fait peser une menace sur le film – et a dû signer une déclaration suivant laquelle « en cas de prise d’otages rien ne sera négocié pour [sa] libération ». Après avoir enduré ce genre de problèmes et avoir réussi, miraculeusement, le début du tournage, il faut être déterminé pour trouver l’énergie de revenir en arrière… « Je vivrai ou je mourrai avec ce projet », précise Herzog à Les Blank, auteur d’un making of, Burden of Dreams. Quelque chose de vital se joue, et il est vrai que Fitzcarraldo est l’enjeu même d’une réflexion essentielle : la folie mégalomaniaque de l’homme occidental, déterminé à piétiner la nature par sa propre culture, fût-elle jugée « raffinée » comme un chant de Caruso. Mais si Herzog dynamite une petite montagne d’arbres pour y faire monter son bateau sans autre trucage qu’un bulldozer, n’y a-t-il pas une incohérence ? Le réalisateur met tout en jeu au service de sa « métaphore », y compris la vie de ses comédiens : pour que le film touche au but, l’équipe doit s’y consacrer corps et âme, interdiction de tricher, il faut éprouver au plus profond ce qui sera représenté. Dans cette optique, le recrutement de Kinski n’est pas forcément une mauvaise chose : qui de plus adéquat qu’un véritable fou pour incarner un malade ? 🏔️Malaria, serpents, crises de nerfs… « Je ne ressens nul besoin de recenser les accès de fureur de K. Cependant, pendant le tournage, il faisait particulièrement peur », souligne Herzog, qui en relate néanmoins plusieurs. Il y a celui causé par un café tiède alors qu’on vient d’apprendre le crash d’un avion transportant des membres de l’équipe du film, ou encore « cette dispute à la fois rare et violente » liée à l’obsession du comédien de se laver à l’eau minérale. Et, finalement, cette anecdote célèbre : le 15 juin 1981, deux Indiens machiguengas proposent au cinéaste d’abattre Kinski, que personne ne peut plus supporter. Ces caprices de starlette sont d’autant plus intolérables que d’autres souffrent réellement. Huerequeque Bohórquez, qui interprète le cuisinier, est atteint de la malaria ; Herzog lui-même est tout près d’y passer, le corps gonflé par une méchante inflammation. Le chef opérateur Thomas Mauch, lui, se sacrifie en essayant de rattraper une caméra : sa main est « fendue entre l’annulaire et le petit doigt, jusqu’au poignet ». L’opération dure deux heures, sans autre calmant que les seins d’une prostituée que Herzog appelle à la rescousse : tout l’anesthésiant est parti dans une autre opération, longue de huit heures celle-là, sur deux Indiens transpercés par les flèches d’une tribu rivale. Enfin, il faut mentionner le plus sanglant des épisodes : un bûcheron contraint par une morsure de serpent de se couper le pied à la tronçonneuse… 🏔️Chantier mégalo « J’ai une gratitude absolue pour les jours sans infortune », écrit Herzog. Entre les pluies diluviennes quand on voudrait être sec et « la pire sécheresse de mémoire d’homme » quand on a besoin d’eau, il y en aura très peu. Les plus périlleux, bien sûr, seront ceux du tractage du bateau à vapeur de 300 tonnes sur la colline. Il y a d’abord l’interminable acheminement du bulldozer, par bateau depuis Miami. Ensuite, les multiples pannes dudit bulldozer, qui par ailleurs consomme 600 litres d’essence par jour. Et finalement, il y a l’opération elle-même, qui met en danger la vie des figurants indiens. Avant de se retirer du chantier, un ingénieur brésilien évalue à 30 % les chances de réussite. Même Kinski choisit plutôt d’envisager la prouesse sous l’angle des 70 % restants, traitant régulièrement Herzog de « fou ». Finalement, le miracle a lieu en novembre 1981 ; Herzog tient son Apocalypse Now. Accompagné d’un vaste doute : « Il y avait uniquement la perception d’une grande inutilité. » TÉLÉRAMA • Par Michel Bezbakh • Publié le 07 juillet 2020.

E
Estebanrated ★ 8/10
March 8, 2025

Francis Lampelrated ★ 9/10
November 10, 2024

ED
Enzo Delachenalrated ★ 9/10
July 19, 2024

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