
2000
•
Comedy
•
1h56
Summary
A nice-guy cop with Dissociative Identity Disorder must protect a woman on the run from a corrupt ex-boyfriend and his associates.
"- Eh toi le pouilleux ! Ouais, c’est à toi que je cause déchet toxique ambulant ! Tu vas me ramasser ce mégot tout de suite ou j’vais être obligé de le coller au bout de ma chaussure et d’l’enfoncer dans ton gros cul plein de furoncles. - Calme mec, c’est qu’une cigarette ! - Bah ça c’est qu’un poing ! Et quand j’commence à l’agiter il peut faire un sacré massacre ! On danse ?"
Charlie partage sa vie avec sa deuxième personnalité, Hank. Sous traitement, il doit escorter Irene Waters dans un autre état dans lequel elle est recherchée pour un délit routier. Charlie doit donc gérer avec Hank qui peut pointer le bout de son nez à tout moment. Comme souvent dans un film avec Jim Carrey, c'est lui qui le tient à bout de bras. Et force est de constater qu'il excelle une fois de plus. Les parties notamment où il passe de Charlie à Hank sont prodigieuses et accompagnées de passages jouissifs à la batterie. Pour le reste, j'ai trouvé ce film plutôt long; je pense que resserré, le rythme aurait été bien plus enlevé et la comédie encore plus folle. Sinon énormément "d'absurderies" comme l'adultère juste après le mariage, les enfants noirs dont le père est censé pourtant être blanc, la chirurgie du menton, bref... beaucoup de très bons passages.
Recommandé par Flodu75006
Recommandé par Flodu75006
film cool pour dimanche soir, happy end un peu bateau mais un jim carrey dans toute sa splendeur
Trop bien à revoir
Comédie • (1h56) • 2000 • Etats-Unis • Réalisé par Bobby Farrelly, Peter Farrelly avec Jim Carrey, Renée Zellweger, Anthony Anderson, Brownlee Mongo. Charlie Baileygates, motard de la police de Rhode Island, a toujours été le plus doux des hommes. Mais tout a une fin. Le jour où sa femme, amoureuse d'un nain, le quitte en lui laissant la charge de leurs trois enfants - qui, à l'évidence, ne sont pas de lui -, il devient Hank, un être macho, vulgaire et brutal. Confrontés à cette schizophrénie naissante, les médecins lui prescrivent un traitement drastique pour inhiber la bête féroce qui désormais sommeille en lui. Hélas, chargé d'escorter une certaine Irène Waters vers une ville voisine, le policier oublie ses précieux médicaments. Tous deux épris de la belle, Hank et Charlie vont, chacun à sa façon, tenter de la conquérir... ‼️‼️‼️‼️‼️‼️‼️‼️‼️‼️‼️‼️‼️‼️‼️‼️‼️‼️ Lorsque Fous d'Irène est distribué en salle, en 2000, ses auteurs, Peter et Bobby Farrelly, et la vedette du film, Jim Carrey, se sont déjà fait un nom. Ensemble d'abord, avec Dumb and Dumber, puis séparément. Les cinéastes ont rencontré le succès avec Mary à tout prix, sorte de vaudeville trivial réussi alors que Carrey crée un personnage burlesque dont la plasticité est, en soi, une satire de l'obscénité infantile du monde moderne. Cette nouvelle collaboration va intensifier la dimension comique, satirique et, disons-le, morale de leurs univers particuliers. Charlie Baylegates est un policier de Rhode Island, honorable père de famille que sa femme a quitté quelques années plus tôt. Un choc va faire resurgir le traumatisme subi par le départ de l'épouse infidèle, et l'homme va développer une double personnalité, celle d'un personnage grossier, lubrique et sans scrupules, aux antipodes de sa nature. On voit ce qui se cache derrière cette métaphore de la double personnalité, cette variation sur Jekyll et Hyde : la volonté de décrire un monde guetté par le retour d'un refoulé ignoble caché derrière les bonnes manières prescrites par la société. C'est ainsi qu'avec bonheur s'articule cette nouvelle rencontre entre les frères Farrelly et Jim Carrey. Celui-ci leur fournit l'instrument d'une critique en profondeur de la psyché américaine, d'un tiraillement entre une civilité bornée et une violence incontrôlable, un puritanisme coincé et une pornographie immanente. Cette vision donne lieu ici à un déchaînement burlesque particulièrement osé et hilarant. LE MONDE • Jean-François Rauger • Le 02 janvier 2010.