
2022
•
Drama
•
1h39
Summary
A group of teenagers from the same neighborhood are selected to act in a feature film during the summer.
Public Opinion
315 reviews
7.5/10
6.7/10
Viewers are captivated by 'The Worst Ones', praising its raw and authentic portrayal of troubled youth in a challenging environment. The film's blend of drama and documentary-style filmmaking, alongside the remarkable performances of non-professional actors, particularly the children, resonates deeply with audiences. However, some find the film's intense focus on social misery and voyeuristic elements uncomfortable, while others appreciate the emotional depth and realism it brings.
👍 Authentic performances by non-professional actors
👎 Some may find the focus on social misery voyeuristic
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Tv
Un peu cliché sur les cités
Exactement le genre de film que j adore et devant lequel je peux rester sans avoir besoin de surstimulation Les mouvements des enfants, leur côté vrai, authentique, sans prise en compte toujours des codes sociaux. Sujet traité aussi Hyper bien réalisé
Réaliste et âpre, cette plongée complaisante et sans humour, dans la France du sous-prolétariat, se révèle assez pénible à regarder, même si Mallory Wanecque et Timéo Mahaut peuvent parfois être touchant.
Noté 9/10 par Sophie Fournier
Vraiment pas mal. Des gamins en perdition choisis pour le tournage d’un film
Un tournage va avoir lieu cité Picasso, à Boulogne-Sur-Mer. Lors du casting, quatre ados, Lily, Ryan, Maylis et Jessy sont choisis pour jouer dans le film. Dans le quartier, tout le monde s'étonne : pourquoi n'avoir pris que les pires ?
Drame • de Romane Guéret • 2022 • 1h39 • Mallory Wanecques, Timéo Mahaut, Johan Heldenbergh, Esther Archambault. Alors qu'un tournage se prépare dans une banlieue défavorisée de Boulogne-sur-Mer, un casting est organisé afin de choisir les acteurs appelés à interpréter les différents personnages. Après les essais, la stupeur s'empare des habitants du quartier. En effet, quatre des adolescents retenus sont considérés comme de mauvaises graines, et les interrogations se multiplient dans la cité quant aux raisons qui ont poussé les casteurs à faire ce choix surprenant. Lily, Maylis, Jessy et Ryan, qui constituent l'inattendu quatuor appelé à jouer les premiers rôles, n'en reviennent pas eux-mêmes... ▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️ «On dirait que vous prenez que les pires… » Fine observatrice au visage impassible, Maylis (Mélina Vanderplancke) dit ça comme elle dit tout le reste, l’air de s’en foutre. Avec d’autres jeunes de la cité Picasso, à Boulogne-sur-Mer, l’adolescente participe à un casting d’acteurs non professionnels et note l’intérêt du réalisateur, un Belge chaleureux, pour les gamins cabossés, difficiles, les « cas sociaux ». Comme le petit Ryan (bouleversant Timéo Mahaut), genoux écorchés et grandes billes bleues, dont la tchatche ch’ti révèle, entre deux très gros mots, qu’il a vécu en famille d’accueil avant d’être placé chez sa sœur aînée. Une recrue idéale pour Gabriel (Johan Heldenbergh), le metteur en scène, qui entend raconter une histoire « pas facile facile », tournée en décors naturels avec des interprètes forcément criants de vérité. Expertes du casting sauvage — c’était le sujet de leur remarquable court métrage Chasse royale (2016) —, Lise Akoka et Romane Gueret signent, avec ce premier long récompensé par le Grand Prix Un certain regard au dernier Festival de Cannes, une de ces mises en abyme qui passionnent les cinéastes. Sorte de « Nuit américaine des cassos », pour faire référence au classique de François Truffaut (1973), Les Pires chronique, à la manière d’une comédie dramatique sociale plutôt ensoleillée, le tournage d’un drame social franchement sombre. Moins pour sonder les affres d’un créateur (Huit et demi, de Federico Fellini) ou rire de catastrophes en série sur un plateau (Ça tourne à Manhattan, de Tom DiCillo) que pour interroger la pratique même de filmer, et la responsabilité qui en découle. Ce questionnement, les autrices le prennent en charge notamment par le regard à la fois empathique et sans complaisance qu’elles posent sur leur homologue fictif, Gabriel. Qui aime ses acteurs en herbe mais tient plus encore, à 54 ans, à réussir son premier film, quitte à manipuler son monde — ainsi lorsqu’il exige de Ryan « une vraie rage » et accule le petit garçon à une éprouvante crise de nerfs. Sur les clichés, la cinégénie de la misère — « Magnifique », s’emballe le réalisateur devant la façade lépreuse d’une barre de cité — ou la traque de l’émotion chez des amateurs, a fortiori des enfants, dépourvus de technique, le miroir tendu au septième art semble impitoyable. Pourtant, loin de se limiter à cette peinture assez cruelle, Les Pires saisit aussi le meilleur de l’aventure : la beauté de ces gamins soudain considérés comme des héros, sachant que les parcours des interprètes et des personnages se recoupent parfois ; l’éclosion du talent de Lily (Mallory Wanecque) ; la joie de fabriquer une œuvre collective. La fierté de Ryan, enfin, qui assurait ne jamais pleurer (« Parce que j’ai jamais mal ») et dont les larmes « jouées » paraissent témoigner d’une réparation par l’entremise de la fiction. Le vertige du cinéma, entre effraction et catharsis, dans toute sa splendeur. TÉLÉRAMA • Par Marie Sauvion • Publié le 06 décembre 2022.
Vu le 28/02/24. Très bien.