Deadly Circuit

Noté 6/10 par Thierry BEYRAND "Un film très particulier de Claude Miller Michel Serrault a contre emploi suit le parcours meurtrier d Adjani Au fil du film on tombe dans l outrance et l invraisemblable mais tout est voulu Il faut louer le talent des acteurs et il faut être très ouvert pour apprécier ce film qui ne laisse pas indifférent Scénario 6/10 Mise en scène 7/10"

Superbe à tous points de vue … sur Arte !

Très spécial. Ils vivent dans le souvenir et s'en crée des nouveaux de toute pièce

Un film très particulier de Claude Miller Michel Serrault a contre emploi suit le parcours meurtrier d Adjani Au fil du film on tombe dans l outrance et l invraisemblable mais tout est voulu Il faut louer le talent des acteurs et il faut être très ouvert pour apprécier ce film qui ne laisse pas indifférent Scénario 6/10 Mise en scène 7/10

L'OEIL, détective privé, est chargé d'enquêter sur une jeune et belle aventurière. Il ne tarde pas à découvrir que Lucie, qui s'appelle en fait Catherine, est une criminelle. Il va alors la suivre de meurtre en meurtre dans ses déplacements, malgré ses transformations physiques et ses changements d'identité. Dans son livre souvenir paru en 2007 où il passe en revue chacun des films qu'il a réalisés, Claude Miller ne trouve pas de mots assez durs pour qualifier sa déception à propos de "Mortelle randonnée" qu'il avait réalisé juste après l'immense succès et reconnaissance critique de "Garde à vue" qui avait permis à Michel Serrault et Guy Marchand de récolter chacun un César. En revoyant le film, on ne peut malheureusement qu'être d'accord avec l'analyse critique de Claude Miller mais aussi saluer sa lucidité à postériori sur la qualité de son travail. Effort de franchise d'autant plus méritoire que le film se trouve paré aujourd'hui d'une aura que la critique de l'époque n'avait pas prédit, loin s'en faut. Fortement inspirés par un roman de l'écrivain américain Marc Behm, Audiard père et fils se lancent dans une adaptation qui projette le spectateur dans une enquête morbide à travers toute l'Europe balnéaire menée par un détective de seconde zone devenu une sorte de fantôme depuis que sa femme a disparu il y a de longues années avec sa petite fille qu'il n'a jamais revue. En perte de repères et dévoré par ses obsessions, Louis Beauvois dit "L'Œil" par un processus d'identification soudain va assimiler une jeune femme meurtrière à sa fille disparue.

un très bon jeu d’acteurs

Noté 10/10 par Jacky Soulie "Le résumé de Léa est totalement erroné. C'est l'histoire de L'Oeil, un détective mis sur la touche suite à une bavure qu'il aurait fait et dont nous ne saurons rien. Il a perdu une fille et depuis, il en est obsédé. Il reçoit pour mission de se renseigner sur la petite amie du fils d'une famille très aisée. Or, il découvre que cette jeune femme est une tueuse en série. Le fils de bonne famille est vite trucidé, suivi par d'autres hommes (ou femmes) qu'elle tuera sans la moindre pitié. Par ailleurs, après chaque meurtre elle change d'identité, de look et de lieux. Le détective, loin de tenter de l'arrêter, l'aide à se débarrasser des cadavres. Mais, il ne lui parle pas. Elle semble même ignorer totalement sa présence. Lui, s'identifie à un père dont elle évoque souvent les absences. Il s'identifie tellement qu'il élimine l'homme dont elle est tombée amoureuse. Je ne dévoile pas la suite, mais l'atmosphère du film est celle du rêve. À tel point que l'on peut s'interroger sur la réalité des évènements auxquels on assiste. Et si tout était fantasmé par le détective ? C'est ce qui rend ce film passionnant. J'ai du le voir une quinzaine de fois et à chaque fois, de nouvelles pistes s'ouvrent. Michel Serrault trouve là un de ses plus grands rôles."

Cinémathèque française Claude Miller Avec Michel Serrault, Isabelle Adjani, Guy Marchand, Geneviève Page, Stéphane Audran. 1983

Le résumé de Léa est totalement erroné. C'est l'histoire de L'Oeil, un détective mis sur la touche suite à une bavure qu'il aurait fait et dont nous ne saurons rien. Il a perdu une fille et depuis, il en est obsédé. Il reçoit pour mission de se renseigner sur la petite amie du fils d'une famille très aisée. Or, il découvre que cette jeune femme est une tueuse en série. Le fils de bonne famille est vite trucidé, suivi par d'autres hommes (ou femmes) qu'elle tuera sans la moindre pitié. Par ailleurs, après chaque meurtre elle change d'identité, de look et de lieux. Le détective, loin de tenter de l'arrêter, l'aide à se débarrasser des cadavres. Mais, il ne lui parle pas. Elle semble même ignorer totalement sa présence. Lui, s'identifie à un père dont elle évoque souvent les absences. Il s'identifie tellement qu'il élimine l'homme dont elle est tombée amoureuse. Je ne dévoile pas la suite, mais l'atmosphère du film est celle du rêve. À tel point que l'on peut s'interroger sur la réalité des évènements auxquels on assiste. Et si tout était fantasmé par le détective ? C'est ce qui rend ce film passionnant. J'ai du le voir une quinzaine de fois et à chaque fois, de nouvelles pistes s'ouvrent. Michel Serrault trouve là un de ses plus grands rôles.