Summary
Robin Hood decides to fight back as an outlaw when faced with the tyranny of the Sheriff of Nottingham.
Musique de fou
17/20 sur Netflix Déjà Vu
Quand on pense à Robin des Bois, on pense inévitablement à un homme habillé de vert avec un petit chapeau à plume. La prestation iconique de Errol Flynn a marqué véritablement l’histoire du cinéma même si peu, au final, ont vu le film de 1938. Alors, quand Kevin Reynolds se met à réaliser un nouveau Robin des Bois, il décide de bousculer un peu la légende. L’approche est plus physique, ce qui en fait un véritable film d’aventure. Déjà, le film commence en Terre Sainte, ce qui permet de donner tout de suite du rythme au film. De ce fait, il n’y a jamais de temps mort dans ce film, et donc on ne s’ennuie jamais. De plus, le réalisateur ajoute ou supprime certains personnages et modifie quelques éléments, notamment pour rendre l’histoire un peu plus fantastique. Pari risqué mais pari hautement relevé. Il nous transporte ainsi dans cet univers médiéval fait de châteaux, magie noire, forêt enchanté/maléfique, chevalier et communauté forestière qu'il retranscrit et exploite très bien. En ce qui concerne la communauté forestière, elle est touchante. La scène de combat dans la forêt est bien faite. Ils ont réussi à construire des défenses intelligentes mais ils ne sont pas non plus devenus des supers soldats. Ils se font à moitié massacrés lors de la première vague et se font terminés lors de la seconde. Également, leur coup de trafalguar pour voler le shérif à longueur de journée est intelligent. Il n’y a pas que Robin qui vole. C’est un leader uniquement. D’ailleurs, à Kevin Costner, il est ici au sommet de sa gloire. Son Robin est cool, avec une belle évolution. La guerre lui a changé sa mentalité. Le Prince Jean est le grand absent du film mais il est remplacé par Alan Rickman qui fait un shériff tellement marquant d'égoïsme, de cruauté, de sadisme, et d'humour noir qu'on pardonne ce point. Il est vraiment incroyable en fumier de compétition,qui nous offre un numéro déjanté de première grandeur. Il est même possédé par le personnage, et ses apparitions sont bien dosées avec de sacrés répliques teintées d’ironie, qui fonctionnent aussi très bien, surtout avec sa voix si particulière. Le personnage de Lady Marian correspond aussi à un nouveau statut de femme plus indépendante et forte, et beaucoup moins soumis que dans les précédentes versions. Au final, une belle histoire du quête du héros et de capes et épées qui a traverser les années. Peut être que le film n’est pas parfait mais comme il est dit : « There are no perfect men in the world, only perfect intentions. ». Et en effet le réalisateur en avait. Nb : si Robin existait à notre époque, il serait animateur d’accrobranche.
1991
Du mal à rester concentrer sur le film tout le long
Noté 10/10 par Anne-Lise OLIVEIRA "Le seul à mes yeux!!"