Ghostbusters II

« We’re back ! » Il aura fallu cinq longues années pour réunir à nouveau l’équipe de Ghostbusters pour cette suite. Les acteurs étaient initialement réticents à reprendre leurs rôles, estimant que le précédent long-métrage concluait parfaitement l’histoire. Cependant, le succès triomphal du premier film a rendu impossible pour le studio Columbia Pictures de ne pas produire une suite. Sorti en 1989, dans un contexte hollywoodien surchargé en blockbusters (Batman, Abyss, Indiana Jones et la dernière croisade), Ghostbusters 2 récolta un beau succès au box-office mais traine depuis sa grosse réputation de suite un rien décevante. « -Je veux tester la mère. -Qui ne voudrait pas. » Il est vrai que la structure du film qui, exposition mise à part, duplique complètement celle du premier. Même la première manifestation surnaturelle touche comme par hasard le personnage de Sygourney Weaver. On y retrouve aussi un Veckman qui la poursuit de ses charmes, une entité séculaire possédant un pauvre clampin, un bureaucrate bien chiant qui s'oppose à nos héros, un passage en prison (ou plutôt à l'asile), une créature géante déambulant dans les rues de New York, la menace d'une apocalypse, un dernier acte sous forme de confrontation sous le nez des new yorkais. Et le grand méchant Viggo, du haut de son tableau, est loin d'en imposer autant que son prédécesseur Gozer. « Winston Zeddemore : Je me suis toujours demandé. Egon Spengler : À quel sujet ? Winston Zeddemore : De savoir si elle est toute nue sans sa toge. Dr. Venkman : Elle est Française, tu le sais. » Pourtant, quel plaisir de retrouver les acteurs et leurs personnages. Et particulièrement, la désinvolture et la répartie irrésistible de Peter Veckman. Car après tout, que serait le film sans Bill Murray ? Concernant l’humour, il est moins percutant que le premier mais il fonctionne bien quand même. Il y a même quelques trouvailles, à l’image du manteau de fourrure qui revient à la vie et attaque sa détentrice avant de recouvrer sa liberté, ou encore l’arrivée du Titanic. « Lieutenant, je crois que vous devriez prendre cet appel ! - Je suis occupé ! - C’est un des surveillants du port qui nous appelle du dock 34 ! - Quel est le problème ? - Il dit que le « Titanic » vient juste d’arriver ! - Bah, mieux vaut tard que jamais ! » Au final, j’espère que les New yorkais seront moins ingrats cette fois ci.

Vu dans mon adolescence

Recommandé par Memorizer, car vous avez aimé 'SOS Fantômes'.

Recommandé par Sophie Guillem

Une suite cool mais moins bien que le premier épisode ☹️

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