Summary
Two Jedi escape a hostile blockade to find allies and come across a young boy who may bring balance to the Force, but the long dormant Sith resurface to claim their original glory.
Sympa, souvenirs
Il lance bien la saga
Le film est pas mal, j’aime bien l’histoire et la majorité des personnages (surtout Jar Jar Binks qui carry tout le film on va pas se mentir), les antagonistes sont cool les scènes de combats de mieux en mieux mais alors qu’est ce que c'est LONG à regarder !! En vrai, ça m’a pas emballé, je me suis ennuyée globalement. (Disney +)
Cool surtout pour son époque niveau effets spéciaux
Star Wars I : plaidoirie pour rétablir l’honneur de la menace fantôme « La République Galactique est en pleine ébullition. La taxation des routes commerciales reliant les systèmes éloignés provoque la discorde. » Ce film est considéré comme le plus mauvais des Star Wars (1 à 6, les autres n’existent pas ou presque). Le pire c’est qui ne l’était pas à sa sortie, on le considérait même comme cool. Mais les puristes (c’est-à-dire ce qui ont vécu les premiers SW lors de leur sortie) ont commencé à le critiquer, ce qui a entrainé un effet de mode. Mais aujourd’hui, après les purges de la « nostalogie » (7 à 9), même les puristes reviennent sur leur position et lui présentent leurs excuses -et à la prélogie en général, ainsi qu’à Hayden Christensen qui peut enfin connaitre son heure de gloire-. « Vous êtes un Jedi vous aussi ? Ravie de vous rencontrer » L’idée d’une autre trilogie Star Wars a toujours existé, et ceux dès la conception du IV. Lucas avait même en tête deux trilogies, une pré et une post, dont il avait établi les grandes lignes. Cependant, après l’épisode VI, Georges Lucas a perdu la foi de continuer, notamment à cause de la perte d’une partie de sa fortune lors de son divorce.Il faudra attendre une dizaine d’année pour qu’il succombe de nouveau à l’appel de la Force, notamment charmé par les possibilités offertes par la technologie, et la popularité de la première trilogie qui lui offrira les budgets à la hauteur de ses ambitions. Lucas n’avait réalisé que l’épisode IV. Ensuite, il avait donné la réalisation à d’autres personnes qu’il estimait plus doué que lui pour faire ce travail tout en supervisant le projet. Pour l’épisode I, il propose également la réalisation à de grands réalisateurs mais tout refusent estimant que c’est à Lucas que l’honneur revient. Voilà comment Georges Lucas s’est retrouvé à la tête d’un film à 115 millions de dollars soit 200 millions en prenant compte de l’inflation. « Je le rendrai légal » Si la première trilogie avait pour but de nous raconter comment une rébellion peut renverser le pouvoir en place. La deuxième nous racontera comment une République peut tomber. C’est sur ce vaste programme que débute le film, soit 33 ans avant l’épisode IV, la paix règne encore dans la Galaxie. Les Jedi, trop sûr de leur force, œuvrent pour la protéger, sans se douter que dans l'ombre, la menace arrive. Comme toute saga, le premier à donc pour but de mettre en place tous les éléments qui serviront pour la suite. Si Lucas a choisi de commercer par les épisodes IV, V, VI, c’est qu’il savait que la prélogie serait plus difficile à vendre. D’une part, car c’est la partie qui se termine mal avec la chute de la République et l’avènement de l’Empire et aussi le passage d’Anakin du côté obscur. D’autre part, parce que la saga est très politique pour y parvenir. En effet, dès l’épisode I, on est assailli de taxes, de débat au Sénat, de licence, de motion de censure etc. Ce qui a amené plusieurs personnes à dire qu’il ne se passait rien dans ce film. Et si c’est ça un film où il ne se passe rien, j’ai vraiment peur du vide intersidéral que doit être un film où il ne s’y passe effectivement rien. Ici nous avons l’invasion de Naboo par les droïdes de la fédération du commerce qui est la première étape du plan de Palpatine pour renverser le pouvoir. En effet, c’est parce que Naboo est envahie, la planète d’origine de Palpatine, que le Sénat pousse à un vote de sympathie qui lui permettra d’accéder au poste de chancelier. De là, il aura les moyens de lancer la confection de son armée en entretenant la rivalité pour fragiliser la République dans la guerre des Clones et profiter du chaos pour falsifier un coup d’état de ses ennemis Jedi et s’en débarrasser en toute impunité. Puis il règlera la guerre fictive dont il gérait les deux camps et unira la galaxie dans un empire qu’il contrôle totalement. Tout ce plan au lieu de prendre le pouvoir directement par la force pour justement unir la Galaxie qui le considère ainsi comme le sauveur. Il est vu comme le seul qui peut rétablir la paix, après l’échec total de la République qui n’a pas pu voir arriver la menace, car rongée de l’intérieur. Ce qui lui permet d’avoir une légitimité et d’être apprécié quand il fait voter son empire au sénat. Tout le monde va même applaudir, et c’est ce que soulignera Padmé. Entre temps il rencontre Anakin qu’il intègre à son plan. Qui sera la cause de son échec. Car s’il n’avait pas attaqué Naboo, la reine n’aurait pas fui donc elle ne serait jamais posée sur Tatooïne où elle n’aurait jamais rencontré Anakin. Ils ne seraient donc jamais tombé amoureux et n’auraient pas eu des enfants qui auraient ramené Anakin sur la voie lumineuse de la force. Dommage car son plan était parfait sinon. « Un maître et un apprenti. Mais lequel a été tué Le maître ou l’apprenti ? » Revenons au film, c’est dans le I que la partie du plan la plus difficile de Palpatine a lieu c’est-à-dire prendre le pouvoir de manière légale. Et donc, même si le film présente beaucoup d’actions, il a, donc, aussi une forte base politique, qui se voit dans le premier paragraphe du texte déroulant (la taxation des routes commerciales). Toutefois, cela est tout de même à relative, puisqu’en 120 minutes, nous n’avons que réellement 5 minutes consacrés à des débats au Sénat. Les références à la politique sont donc parsemées. De ce fait, les gens sont justes de mauvaise foi. C’est grâce à cette phrase indiquée dans le générique que Palpatine prendra le pouvoir. D’ailleurs, Palpatine le dit bien, il rendra les choses légales pour que toute son action soit justifiée. L’Histoire nous la démontrée. Pour prendre efficacement le pouvoir, il faut le prendre légalement c’est-à-dire s’installer au pouvoir en suivant la voie démocratique et en démontrant qu’on est l’homme de la situation pour ensuite le renverser (ex : Napoléon ou Hitler). C’est ce que veut nous montrer Lucas ici. L’idée c’est que pour fonder un empire, on n’utilise pas seulement la force. George Lucas incarne ici ce que La Boétie appelait la « servitude volontaire ». Comment, quand on a besoin d’ordre et de sécurité, on est prêt à abandonner sa liberté pour des moyens répressifs. Et c’est extrêmement bien retranscrit dans la prélogie. En résumé, dans le IV au VI, nous avons une rébellion face au pouvoir politique en place qui attaque frontalement le pouvoir tyrannique d’un ennemi clairement défini alors que dans le I au III, les Jedis essayent de défendre un pouvoir en place qui est attaqué sournoisement de l’intérieur dans des manigances, arrangements et stratagèmes politiques. Deux visions différentes, deux oppositions de style mais moi j’adore. Et je préfère même la première trilogie. « La situation nous échappe! Voilà qu’ils sont deux maintenant. » Le film n’est pas pour autant exempt de tout défaut notamment en la personne de Jar Jar Binks. Il est là pour faire rire. Mais pas pour faire rire n’importe qui. Il est là pour les enfants. Ses blagues sont lourdes et ne volent pas haut. Son incorporation est là pour satisfaire une partie du public (les enfants CQFD). En effet, pour qu’un maximum de gens regardent le film, et donc gagner le plus d’argent possible, Lucas a intégré des éléments pour plaire à tout le monde. Pour les enfants, c’est un Anakin de 8 ans pour que les plus jeunes puissent s’identifier au personnage (nous reviendrons sur le personnage et l’acteur dans quelques instants) ainsi que Jar Jar Binks. Après ce n’est pas la première fois que Lucas fait ça (oui, il était fait pour s’entendre avec Disney) il l’avait fait dans le VI avec les Ewoks. On les aime ou on les aime pas mais il faut reconnaître qu’ils sont juste là pour faire vendre aux enfants. Aussi, la cgi a clairement des défauts. Le film nous bombarde de cgi en permanence. Alors attention je dis pas que tout est raté. C’est totalement faux. Je dis qu’il a certains passages qui ont très mal vieilli. Par ex, à certains moments, l’animation fait très lisse et sans âme. Grâce à la bluray on a retrouvé de la vie. Merci. Premier exemple, la vieille marionnette deguelasse de Yoda est remplacée par de la cgi qui lui fait ressembler à autre chose qu’à un petit vieux ayant subi un lifting qui est complètement shooté En ce qui concerne le personnage d’Anakin dans ce film, son problème réside dans son interprétation. Jake Lloyd a vraiment un mauvais jeu d’acteur. Oui c’est un enfant mais il joue mal. Je sais que Lucas ne sait pas diriger ces acteurs mais de base il joue mal. Les autres acteurs arrivent quand même à être bon dans leur rôle. On pense à Ewan McGregor par exemple, le préféré des fans. C’est juste que le mauvais jeu d’acteur de Lloyd est encore plus amplifié dans ce film. Cela peut s’expliquer en partie car il a été surement été matrixié pour jouer dans les pubs c’est-à-dire prononcer une phrase de manière claire mais sans aucune vie tout en finissant par un grand sourire devant la caméra. Toutefois, ce mauvais jeu d’acteur ne me fait pas pour autant détester ce film Malgré les défauts dans son jeu, surtout dans les répliques les plus clichés, il arrive à être touchant dans les moments où il doit l’être. La haine qu’il a subi est non proportionné à sa performance. C’est vis à vis du personnage qui n’était pas comme il l’avait imaginé (lançant des éclairs dès sa naissance par exemple) que les individus se sont vengés. « Chargé de nuage, son avenir est » En effet, en ce qui concerne le personnage d’Anakin Skywalker d’ailleurs beaucoup ont critiqué le fait qu’il ne soit pas méchant dès ses origines. Genre comme si on naissait méchant de base. C’est nos actions qui font qu’on devient une bonne ou une mauvaise personne. Pour moi, voir Anakin jeune c’était une excellente idée. Il est tellement bien écrit. On le sent dès le départ qu’il peut basculer vers le côté obscur. Seul Qui Gon croyait en lui. Yoda dira : « La peur mène à la colère. La colère mène à la haine. La haine mène à la souffrance ». Par cette phrase, il nous résume par quoi va passer Anakin pour devenir Dark Vador dans l’épisode III. Pour devenir un sith, il fallait nécessairement que ce soit un jedi fragile dont les sentiments pouvaient facilement prendre le dessus. Qu’il ait été un jedi implique qu’il parvenait à contrôler ses émotions et que pour glisser vers le côté obscur, il fallait que ses émotions soient extrêmement fortes. La perte de sa mère avec qui il a toujours vécu et longtemps explique à la fois sa fragilité en tant que jedi mais aussi la peur de perdre à nouveau quelqu’un qu’il aime notamment sa femme. Ce qui est amplement suffisant pour qu’il franchisse la barrière. Ce qui en fait l’un des meilleurs personnages jamais écrit. « Nous suivrons votre carrière avec grand intérêt » Réglons aussi maintenant un autre point : la progression de l’avancée technologique. Beaucoup se sont insurgés car les vaisseaux présentés dans la prélogie ont l’air plus futuristes que les vaisseaux qui leur succéderont qui apparaissent tous miteux. Mais dans la prélogie, les vaisseaux ne sont pas plus avancées, ce sont juste des vaisseaux issus d’une culture différente. La trilogie originale nous a montré majoritairement des vaisseaux de l’Empire, qu’on retrouve d’ailleurs dans la prélogie en version plus petite (pareil pour les véhicules). Ils n’ont pas l’air très avancé mais uniquement d’apparence et cela s’explique car l’Empire a besoin de vaisseaux de guerre, pas de vaisseaux pour parader. Et il faut les produire vite pour maintenir la peur dans la Galaxie. C’est pour ça que le design importe peu. Pour l’alliance rebelle, les vaisseaux ont l’air de tas de ferraille ambulant car l’alliance n’a pas beaucoup d’argent. Au prix du vaisseau (c’est souligné dans le 8), on n’est pas là pour attaquer joliment l’Empire, juste efficacement. Dans la trilogie originale, on voit quelques vaisseaux d’autres civilisations mais très peu. La prélogie, se passant en temps de paix (donc on a le temps pour les jolies désigns), nous fait découvrir pleins de vaisseaux issus de pleins de cultures différentes notamment au travers de sa capitale Coruscant. Egalement, grâce à Naboo, peuple qui aime les belles architectures. Ils ont donc conçu leurs vaisseaux à base de courbe et de figure géométrique. Ainsi, le design n’est pas le reflet d’une avancée technologique juste d’une différence culturelle. La scène la plus connue du I est la course de pod qui est évidemment plus que génial, que ce soit l’action, les designs techniques, l’ambiance sonore ou le montage. Mais aussi la scène est tellement bien en elle même qu’elle n’a même pas besoin de musique de fond pour l’accompagner. Pourtant, le film a John Williams! Pendant 8min, le spectateur est tenu en haleine uniquement grâce à ce qu’il a devant les yeux (car il n’y a pas de dialogue ou presque). Ce qui montre à quel point la séquence est une parfaite réussite Mais le reste est aussi de haut niveau. Nous avons en face de nous une œuvre qui apporte un grand soin dans le travail sur les costumes et maquillages, afin de donner vie à des civilisations riches et étranges. La partie politique attaque une facette majeure de l'univers, et participe à l'expansion d'une mythologie toujours plus foisonnante. La musique est orchestrée par le grand John Williams. Dieu vivant. Évidemment on retrouve le célèbre thème original mais il nous gratifie également du « Duel of the fates » (duel des destins). Les musiques participent évidemment à rendre le film grandiose. Tout comme, évidemment, les scènes d’actions qui sont plus que rythmés. On pense tous au duel final entre les Jedis et Dark Maul. L’un des plus beaux de la saga. Je n’oublierai pas de parler des acteurs qui sont très bons dans leur personnage (sauf ceux que nous avons cité). Liam Newson dans le rôle du maître avec une vision différente de la force (jedi gris), le début de la légende D’Ewan McGregor dans le rôle d’Obi WAN encore padawan, Natalie Portman quand elle avait encore un nez qui ressemblait à quelque chose dans le rôle de Padmé, la grande Padmé, la badass Padmé. A noter aussi la performance de Keira Knightley pour son deuxième rôle où elle interprète la servante qui imite Padmé. Le méchant du film en la personne de Dark Maul qui a su devenir l’un des préférés de la saga sans avoir besoin de beaucoup de répliques. Juste beaucoup de classe, rien qu’avec son double sabre. « -J’ai un mauvais pressentiment. -Je ne ressens rien. -Ce n’est pas à propos de la mission, Maître. Plutôt quelque chose de lointain… » Au final, la première phrase des Jedi nous fait bien comprendre qu’aucun espoir n’existe. La tragédie va se jouer devant nous et rien ne pourra l’arrêter…
On a aimé avec mas copine génial