Summary
During the summer of 1979, a group of friends witness a train crash and investigate subsequent unexplained events in their small town.
Recommandé par l'IA Memorizer
Bien mais je pensais voir plus gabriel basso
Exit la campagne, bienvenue à New York. Comme tout film catastrophe qui se respecte, une météorite s’écrase sur terre - c’est-à-dire à NYC - ce qui va dévaster les rues et entraîner une panique générale et une multitude de cendres. Adios, donc, le huis-clos survival familial proposé précédemment. En effet, Sans un Bruit : Jour 1 préfère organiser une rencontre entre deux solitudes au sein d’une grande ville. Celle d'un étudiant en droit déraciné et d'une malade en soins palliatifs. L'oeuvre en fait une véritable bulle hors de toute réalité et de l'urgence de la survie, le temps d'une odyssée en forme de retour aux origines se passant de mots. Une bulle culminant le temps de la reconstitution d'un spectacle de marionnettes, ou encore d'un simple tour de cartes muet précédé d'une dernière part de pizza. C'est là que ces deux personnages prennent enfin vie et font décoller un long-métrage à mèche lente jouant à rebrousse-poil des attentes. Il n’y a rien à redire sur la performance des acteurs, Lupita Nyong’o et Joseph Quinn, mais ils font de leur mieux avec ce qu’ils ont. C’est-à-dire pas grande chose. Je n’oublierai évidemment pas de citer le chat - trop mignon - qui mérite des boites de thon à vie pour sa prestation ! (Et spoiler, tout va bien pour son personnage. Ouf). Jour 1 ne parvient à toucher le spectateur qu’à la fin, dans sa dernière ligne droite grâce à l’arriver d’un bulldozer pour compiler quelques grandioses scènes de mélo qui auraient pu avoir leur place dans un navet de Noël (le chat, la pizza, les cartes : pitié). Cependant pour arriver à ce moment - les dix dernières, il faut avant, et encore plus difficilement que les personnages, survivre à l’1H30 qui précède. De ce fait, ce final touchant ne parvient pas à faire oublier le caractère anecdotique global ressenti devant cet appendice. Surtout que ce sont pas les Aliens qui vont nous aider à apprécier le film puisqu’ils ont un sérieux problème. Ils alternent entre ouïe ultra fine avec déplacement à la vitesse de la lumière et le je-m’en-foutisme -l’un d’eux ouvre en grand ses oreilles (littéralement) à quelques centimètres d’un personnage terrifié mais n’entend ni la respiration, ni les ronronnements du chat ni les battements du coeur ! De plus, le fait de les voir aussi près et en pleine lumière leur fait perdre leur force. Les créatures ne font plus peur. C’est justement parce qu’on ne les connait pas ni qu’on les voit vraiment avec précision qui fait qu’on a peur d’eux. En gros Jour 1 fait la même erreur que Alien Covenant : exposer sa créature à la lumière ce qui lui fait perdre toute crédibilité. Enfin, la mise en scène. C’est simple, elle est inexistante. Le film ne fait pas peur, à part quelques screamers qui fonctionne quand on s’est à moitié endormie. Bref, pas d’inquiétude à avoir, on dormira tranquille cette nuit. Au final, chat et pizza. C’est ce qu’on retient du film.
Avec boys
Recommandé par Memorizer, car vous avez aimé 'Cloverfield'.
Vu en blu ray 4K