Summary
Bruno is released from prison. He looks for a job and tries to start a new life. His first stop is at his father s apartment.
Bien sûr il y a Dewaere, toujours aussi magistral dans ces personnages au bord du gouffre dotés d’une énorme force vitale. Il y a aussi Jacques Dufilho magnifique. On est pris dans cette histoire d’un homme qui a fait du mal et s’est auto détruit mais qui a subit et subit encore. Le scénario manque un peu de ressorts, la réalisation est très lente et posée (c’est du Sautet) mais laisse le temps au jeu et permet du réalisme. Il y a du vrai dans ces relations, ces échanges, les amours et desamours, les colères, les passions,… C’est beau et cela laisse un arrière goût doux amer, triste et tendre. Un beau film.
Toute vérité n’est pas bonne à dire ! ;-( Quand Bruno apprend que son père trompait sa mère avec une amie ils se fâchent et se giflent au moment où tout commençait à aller bien pour lui : un boulot dans une librairie et une amoureuse 😻 ! ;-)) Ça parle aussi des problèmes de l’héroïne mais avec une fin ouverte plutôt positive !
Drame • de Claude Sautet • 1980 • 1h50 • avec Patrick Dewaere, Brigitte Fossey, Jacques Dufilho, Yves Robert. Bruno Calgagni revient en France après avoir purgé cinq ans de prison dans un pénitencier américain pour trafic et usage de stupéfiants. A Roissy, la police l'informe des contrôles qu'il devra subir. Sans logement, Bruno se rend chez son père, René, ouvrier dans le bâtiment. Les retrouvailles ne sont pas chaleureuses. La mère du jeune homme est morte pendant sa détention et René en rend son fils responsable. Bruno trouve finalement du travail dans la librairie d'Adrien Dussart, un homosexuel qui recueille les anciens toxicomanes, comme cette belle jeune femme qui s'appelle Catherine... ▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️ De retour des États-Unis, où il a fait de la prison pour usage et trafic de drogue, Bruno retrouve son père — qui l’accuse d’être responsable de la mort de sa mère — et trouve du travail dans une librairie, dont le propriétaire accueille des toxicomanes repentis. Après avoir été le peintre de sa génération et de son milieu bourgeois, Claude Sautet voulait, cette fois, représenter une France peu favorisée. Le film porte moins directement sur la drogue que sur les rapports père-fils. Yves Robert (ancien ouvrier typographe) et Patrick Dewaere (choisi, dixit Sautet, pour sa « vulnérabilité populaire ») tissent des liens d’une justesse et d’une émotion constantes. La vérité et la sincérité du propos restent touchantes. TÉLÉRAMA • Par Aurélien Ferenczi • Publié le 10 mars 2021 Mis à jour le 01 juin 2023.
Pour Patrick Dewaere. TV le 2 juin