Summary
Albert and Bruno are in the red, compulsive consumers, over-indebted, they live between petty schemes for one and a personal life adrift for the other. It is in the associative path, which they both take to get their heads above water, that they will come across young rebellious activists, climate alarmists, lovers of social justice and eco-responsibility. More attracted by beer and free crisps than by their arguments, Albert and Bruno will gradually integrate the movement without conviction, if not that of taking advantage of each action and each rebellion to schem and profit from it. Between ideological or suffered minimalism, between overconsumption and happy sobriety, we face the complex simplicity of our future, the oppositions and paradoxes of our time, in short, everything is fine.
Comme Une zone à défendre (2023), une proposition intéressante sans être marquante. Johnathan Cohen d’une drôlerie absurde et en contraste avec l’excellence Noémie Merlant.
nullissime
Ce n’est vraiment pas le meilleur film de Nakache et Toledano, loin derrière le chef d’œuvre de comédie qu’était le sens de la fête. Il y a du rythme, ça se laisse regarder, une très belle bande son, un Pio Marmai touchant (même si il fait du Marmaï), une Noémi Merlant que j’ai pris plaisir à revoir, un Jonathan Cohen et surtout un merveilleux Matthieu Amalric (comme toujours). C’est assez caricatural, un peu attendu mais la fin est plutôt touchante et originale et cela questionne un peu sur notre société de consommation même si cela ne va pas bien loin et qu’il y a une moquerie sur ceux qui luttent un peu radicalement contre. Le souci est qu’on perçoit mal le point de vue des reals, on est entre la comédie et le film critique. C’est parfois drôle mais on n’a pas envie de se moquer de ceux qui, même si c’est parfois too much, essaient d’être cohérent entre leurs idées et leurs actions. L’amour sauve tout, nos travers, nos obsession, nos radicalismes, le covid a permis de voir un monde avec une forte baisse de consommation et de pollution…. Ouais… c’est léger quand même. Dommage car ils semblaient s’attaquer à un sujet important, comme dans Hors Limite cela ne va pas assez loin mais là en plus, ça pourrait même desservir le propos. Après ça reste du cinéma maîtrisé, bien fait (belle image, bonne bande son, montage efficace…), il y a de la bonne humeur, du populaire au vrai sens du terme et une critique (celle-ci claire même si atténuée par la comédie qui aurait pu être plus « dérangeante ») de la surconsommation et de l’endettement.
Quelques moments amusants mais le grand écart entre la problématique du surendettement et l'activisme écologique n'est pas toujours maîtrisée à cause de grosses lacunes dans l'écriture et la réalisation.
Sympathique mais plutôt caricatural en ce qui concerne les activistes écolos. Une fin sous forme de conte philosophique assez peu crédible
Avant-première à Lannion