Summary
A movie director struggles with his relationship with his family, and with his latest movie, about the impact on the Italian Communist Party of the USSR invasion of Hungary in 1956.
Noté 5/10 par Emmanuel C "Élucubration d’un vieux cinéaste avec de nombreuses références mais nostalgique du PCI en 1956. Nani Moretti est semblable à lui-même, un peu exalté, sujet à dépression et troubles conjugaux."
Et une petite séance en V.O. Andiamo! Una storia del comunismo italiano... Moretti nous emmène dans sa vision décalée du cinéma, en moquant un peu les médias mainstreams et leurs besoins de clonage cinématique. Un film dans le film…
Un peu trop tourné vers lui même, un bon moment quand même
Giovanni, un metteur en scène réputé et vieillissant, entame le tournage de son nouveau film : une évocation de l'Italie en 1956 à l'heure où l'URSS écrase la rébellion de Budapest. Avec son récit (l'histoire d'un cirque hongrois en visite dans les faubourgs de Rome), Giovanni entend examiner l'attitude du Parti communiste transalpin vis-à-vis de son « grand frère » soviétique. Sur le plateau, rien ne se déroule selon les désirs du colérique Giovanni. Son actrice principale, qui porte des mules (une faute de goût inacceptable aux yeux du metteur en scène), entend improviser et ne comprend rien aux enjeux du scénario. Son équipe ignore tout de l'histoire politique de l'Italie et s'étonne même qu'un Parti communiste influent ait pu y prospérer. Pire : Giovanni s'aperçoit que sa vie privée ressemble de plus en plus à un naufrage. Paola, sa compagne et productrice depuis quatre décennies, ne supporte plus ses humeurs maussades et, sur le tard, envisage la séparation. Comme un signe d'émancipation, elle finance pour la première fois le film d'un autre réalisateur : un jeune homme qui ne jure que par les fictions ultra-violentes. Que faire face à un tel désastre ? Sombrer dans l'aigreur ou tenter, malgré tout, d'espérer en des lendemains qui chantent plus juste grâce au cinéma ? Nanni Moretti campe le metteur en scène en crise, yeux exaltés et verbe haut dans des situations burlesques. Épuisant, parfois même horripilant, ce dernier ne cesse d’imposer sa vision des choses, que cela soit sur le tournage de son film ou face à n’importe quel interlocuteur. Moretti acteur/auteur réaffirme la primauté de sa vision. Quand il se retrouve simple spectateur d’un film d’action violent, il menace d’appeler Martin Scorsese en personne pour justifier de la dérive du cinéma, interrompant la dernière scène du film, devenant l’obstacle à la bonne marche d’un cinéma commercial qu’il exècre. Le réalisateur dresse une chronique teintée d’humour et de mélancolie sur la fin probable du cinéma face aux nouveaux modes de diffusion des films sur des plateformes. Le film sonne comme le testament d’une œuvre, convoquant les acteurs et actrices qui ont accompagné l’artiste toute sa vie d’artiste (la parade finale). Si la vérité du réel est implacable, la fiction peut tout réenchanter. Le propos est touchant mais trop bavard et confus. A l’instar de son double, Moretti donne parfois l’impression ici de s’être laissé glisser en pilote automatique, reprenant un peu paresseusement les codes de son cinéma.
Très beau très émouvant très perché Jeu de l’acteur principal top , vf un peu nulle mais qui apporte un charme théâtral
Bon film italien même si on se perd un peu entre l’histoire et le film dans le film