
2021
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Parinoush SANIEE
Résumé
Par l'auteure du Voile de Téhéran, censurée en Iran. Une belle histoire familiale sur la diaspora iranienne. Une famille iranienne séparée par la révolution de 1979 se réunit autour de Mère pendant dix jours dans une maison louée au bord de la mer sur la côte turque. Mère a eu six enfants et n'en a pas revu certains depuis vingt-huit ans. Elle vit avec Dokhi, sa petite-fille, dont les parents ont disparu dans des circonstances qui lui ont toujours été cachées. Au cours du séjour, Mère comprend que le poids des malentendus et du temps écoulé a profondément divisé la famille. Après plusieurs disputes, elle avertit ses enfants : c'est le moment ou jamais de régler les problèmes, sinon la famille sera définitivement désunie. Chacun incarne des reproches qu'ils se font les uns aux autres. Tous ont des ressentiments nourris par l'ignorance, le besoin d'afficher ses succès, de justifier ses manques. Mère, formidable figure maternelle, pleine d'empathie, est là pour entendre les points de vue, réconcilier les coeurs et encourager le désir de compréhension. Interdit en Iran, À ceux qui sont partis, à ceux qui sont restés est un hommage plein d'humanité et d'espoir à son peuple.
Omg incroyable ce livre - a été interdit en Iran - la tension permanente entre ceux qui sont partis et ceux qui sont restés - au final : ceux qui sont partis d’Iran jalousent ceux qui sont restés (car différents problèmes d’intégration dans les pays où ils ont immigrés) VS ceux qui sont restés jalousent la liberté dont ont bénéficié leurs familles - c’est bien car y’a des conflits intergénérationnel - montre ce que subissent les iraniens
"Les seuls moments où nous sommes autorisés à crier des slogans, à parler à des filles ou à nous regrouper pour défiler dans les rues sont les jours de deuil religieux ! Vous ne trouvez pas ça grotesque ? Comment pourrais-je apprendre ce qu'est l'amour dans un pays où nos jours de fête sont des jours de deuil ?" Une famille iranienne séparée par la révolution de 1979 se réunit autour de Mère pendant dix jours dans une maison louée au bord de la mer sur la côte turque. Mère a eu six enfants et n'en a pas revu certains depuis vingt-huit ans. Elle vit avec Dokhi, sa petite-fille, dont les parents ont disparu dans des circonstances qui lui ont toujours été cachées. Au cours du séjour, Mère comprend que le poids des malentendus et du temps écoulé a profondément divisé la famille. Après plusieurs disputes, elle avertit ses enfants : c'est le moment ou jamais de régler les problèmes, sinon la famille sera définitivement désunie. Chacun incarne des reproches qu'ils se font les uns aux autres. Tous ont des ressentiments nourris par l'ignorance, le besoin d'afficher ses succès, de justifier ses manques. Mère, formidable figure maternelle, pleine d'empathie, est là pour entendre les points de vue, réconcilier les coeurs et encourager le désir de compréhension. Interdit en Iran, À ceux qui sont partis, à ceux qui sont restés est un hommage plein d'humanité et d'espoir à son peuple.
Franchement histoire mignonne et raconte bien les différends culturels et politiques qu’il peut y avoir entre l’Iran et le reste du monde où tout simplement même en Iran. Raconté dans un roman de manière un peu simplifié et facilement lisible rend encore plus accessible tous ces sentiments. Une famille se retrouve donc en Turquie après avoir été séparé pendant très longtemps et viennent de Paris, des États-Unis, de Suède ou alors d’Iran, sont plus ou moins radicaux dans leurs idées sur l’Iran, sur le monde, sur la religion. Mais on se rend compte après avoir parlé des différends idéologiques que tous ont mal vécu le fait de partir de leur pays mais que ceux qui sont restés ont aussi mal vécu le changement de régime et le départ du reste de la famille. Rien n’est simple