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Amok suivi de La Ruelle au clair de lune

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7.2/10

2020

Stefan ZWEIG

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Résumé

" Une nouvelle d'une noirceur sans nom, dans un décor où le scintillement du clair de lune sur une paire de lunettes est parfois la seule lueur de clarté. Et la course d'amok symbolise ici le désir de sortir de la nuit, par tous les moyens, y compris en se précipitant du haut d'un paquebot. " Olivier Mannoni. Dans une colonie néerlandaise des tropiques, un lieu moite, malsain, aussi bien par son climat que par ses moeurs, une femme voilée demande de l'aide à un ancien médecin, et le fait plonger peu à peu dans une folie meurtrière. Tel un de ces fous de Malaisie qui dévalent parfois subitement les rues armés de leur kriss et poignardent tous ceux qui se trouvent sur leur chemin dans une course insensée que l'on nomme amok, le héros de cette nouvelle se lance à la poursuite de cette mystérieuse femme. Ce chef-d'oeuvre de Stefan Zweig est ici publié dans une traduction inédite en poche. Comme dans sa parution originale de 1922, il est suivi de La Ruelle au clair de lune, nouvelle avec laquelle il présente nombre de points communs.

Avis de la communauté

Opinion du public

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Avis et Commentaires

6 avis
MA
Mélanie ABELa noté ★ 8/10
6 juin 2025

Un négociant allemand a raté son train et se trouve bloqué pour la nuit dans une ville portuaire française. La fatigue du voyage le pousse à errer au travers des ruelles de la ville jusqu'à se retrouver involontairement dans ses bas-fonds. Une mélodie allemande venue d'une maison louche l'attire au point qu'il y entre malgré lui. Un coup d'œil lui suffit pour comprendre que c’est une maison close mais avant qu'il ne fasse un pas pour en sortir, une femme l'aborde et commande à boire pour eux deux. Alors qu'il paye leurs verres pour s'échapper au plus vite de cet endroit interlope, un homme au physique usé et désavantageux fait une entrée immédiatement accueillie par de cruelles railleries de la part de la femme. Malgré lui, le narrateur assiste à une scène d'humiliation si forte qu'il partage la honte de cet homme que tout le monde moque. Sans vouloir se défendre, ce dernier accepte tout d'un air contrit : le champagne le plus cher qu'elle lui commande d'acheter, les ordres qu'elle lui donne en public qu'il exécute docilement. Traité comme un chien, l'inconnu martyrisé finit par sortir et le négociant en profite pour partir à son tour. Soulagé d'avoir quitté ce lieu oppressant, il vagabonde parmi les ruelles insuffisamment éclairées à la recherche de son hôtel lorsqu'une voix fantomatique l'aborde. Cette ombre qui lui propose de le raccompagner n'est autre que le martyr qui lui demande de ne pas méjuger cette femme qui fut autrefois la sienne. Au contraire, il s'accuse de tout, tente de convaincre qu'elle n'a pas toujours été ainsi et que c'est uniquement sa faute si elle a changé. Elle était pauvre et lui riche mais avare et il prenait plaisir à la voir supplier, briser son orgueil à devoir lui demander de l’argent jusqu’au jour où elle demandait pour soigner sa mère. Elle partit folle de rage, il la traqua liquidant sa fortune jusqu’à retrouver sa trace à Berlin, elle semblait heureuse de le revoir mais qd il lui proposa de l’argent pour se faire pardonner elle s’enfuit. Il retrouva sa trace en Argentine et soudoya un consul pour la faire revenir en Europe. À l’arrivée du bateau qd elle le voit elle s’évanouit, elle s’en veut de la vie qu’elle mène et accepte de l’épouser mais le soir de leur noce un serveur se trompe en rendant la monnaie et il fait une esclandre alors elle sait qu’elle risque de revivre la même souffrance de son avarice. Elle fuit et qd il la retrouve elle est dans cette maison close où il observe les hommes aller et venir puis accepte la façon dont elle le traite. Après sa confession, raccompagne à son hôtel il dit à l’homme qu’il n’en peut plus de ne pas vivre avec elle. Le voyageur s’endort dans sa chambre sans savoir c’est un rêve. Au matin il tente de retrouver la ruelle mais de jour les rues sont bien différentes. Mais au moment de partir à son train de 21 heures il passe devant la ruelle et la reconnaît, il s’avance mais surprend l’ombre qui guette devant la maison close, leurs regards se croisent et l’ombre ouvre avec fracas avec un couteau… Effrayé et dérangé par l'importun dont il n'a guère envie d'entendre la souffrance, le commerçant apprend dans la dernière partie de la nouvelle les circonstances de ce changement. Mieux vaut n'en rien écrire ici pour préserver l'intérêt du lecteur.

Aurélien BRAUNa noté ★ 7/10
10 janvier 2025

Une obsession, une idée de possession d’un autre être humain qui amène au drame avec une grosse touche de colonialisme. L’objectivation de la femme traduit par une fièvre tropicale/ folie meurtrière Amok

Thylane Boyarda noté ★ 8/10
3 août 2025

M
Maey27a noté ★ 4/10
8 janvier 2025

SKa noté ★ 7/10
23 février 2024

EP
Eden Pupponia noté ★ 9/10
10 septembre 2023

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