2020
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Leon Tolstoi
Résumé
Anna n'est pas qu'une femme, qu'un splendide spécimen du sexe féminin, c'est une femme dotée d'un sens moral entier, tout d'un bloc, prédominant : tout ce qui fait partie de sa personne est important, a une intensité dramatique, et cela s'applique aussi bien à son amour.Elle n'est pas, comme Emma Bovary, une rêveuse de province, une femme désenchantée qui court en rasant des murs croulants vers les lits d'amants interchangeables. Anna donne à Vronski toute sa vie.Elle part vivre avec lui d'abord en Italie, puis dans les terres de la Russie centrale, bien que cette liaison « notoire » la stigmatise, aux yeux du monde immoral dans lequel elle évolue, comme une femme immorale. Anna scandalise la société hypocrite moins par sa liaison amoureuse que par son mépris affiché des conventions sociales.Avec Anna Karénine, Tolstoï atteint le comble de la perfection créative.Vladimir Nabokov.Préface d'André Maurois.Commentaires de Marie Sémon.
Beaucoup aimé. Tolstoi arrive à se mettre dans la peau de chaque personnage homme ou femme et nous livre leurs émotions, pensées complexes. Très prenant. Très critique vis-à-vis de la haute société de Saint-Pétersbourg, qu’il prend pour toile de fond, le roman Anna Karénine est inspiré d’un fait divers : le suicide de la maitresse du voisin de Léon Tolstoï, qui se jette sous le train. Anna Karénine traite donc des ravages que cause une passion illégitime : Anna, qui quitte tout pour vivre une relation extraconjugale avec Vronsky, un bel officier, renonçant ainsi à son rôle d’épouse et de mère, finit par se suicider. Et à l’opposé, l’amour légitime qui unit Kitty et Lévine offre un exemple à suivre, donnant un sentiment de sérénité et d’harmonie naturelle. L’analyse psychologique fine des personnages que réalise Léon Tolstoï dans Anna Karénine semble avoir inspiré de nombreux réalisateurs et metteurs en scène. Le roman connait en effet plus d’une dizaine d’adaptations au cinéma et à la télévision durant les XXe et XXIe siècles, avec notamment Keira Knightley dans le rôle-titre en 2012. Il fait également l’objet d’un ballet en 1972 et d’une bande dessinée en 1997 : c’est dire la portée qu’il a encore aujourd’hui.
Ce livre s’appelle Anna Karenine, mais à mon sens ce n’est pas elle le personnage principal. Il prétend parler d’amour et d’infidélité, mais ce n’est pas le propos principal. Un grand personnage : Constantin Levine, qui se prend la tête h24 et dont on suit les élucubrations. Je relate vraiment et il me touche beaucoup, dans son cerveau un flot de pensées continues politiques, sociales, relationnelles, tout le temps en train de forger des projets qui n’aboutiront pas pour sa vie et de se questionner sur le sens de l’existence. C’est d’ailleurs sur un de ses monologues intérieur, après lequel il comprend que le but de sa vie sera de poursuivre le bien, que le livre s’achève, bien après le suicide d’Anna Karenine
Russie rurale L’accouchement ! Levine et Kitty Anna et Vronski La passion et l’amour
Ne jamais faire confiance aux hommes Russe Riches Du 19eme
Bien que long, ce roman est prenant et nous rentrons rapidement dans l'histoire. Tolstoi nous emmène dans une histoire d'amour passionnelle mais loin d'être simple ou le manque de communication et d'empathie l'un pour l'autre mènera au drame.
Livre I : fini le 13 juillet Livre II : fini le 13 août C'est toujours difficile d'être à fond dans un livre de littérature classique. La prose est belle et rend la lecture agréable. Mais il n'y a pas d'intrigue particulière. Au début, j'attendais juste les passages qui portaient sur Anna et Vronski. Finalement, ils ne sont pas le centre de l'histoire. L'histoire porte sur la société russe, la bourgeoisie, les mœurs de l'époque, etc. Les passages sur la politique ne sont pas très intéressants. Enfin, c'est beaucoup de détails pour quelque chose qui n'a rien d'autre qu'un intérêt en soit. Ce n'est plus d'actualité et je ne suis pas assez russophile pour que cela m'intéresse. Je pense la même chose à propos des passages trop détaillés sur l'agriculture, sur les métiers des un des autres, sur la religion... Tout était trop long et détaillé. Le tome II était plus dynamique peut être dans le sens où les couples sont tous établis. Lévine et Kitty sont finalement plus présents dans le livre que Anna et Vronski. Anna est relativement insupportable. Elle est tellement jalouse (grosse ouin ouin) et maladivement amoureuse qu'elle fini par être détestable autant qu'elle déteste Vronski. Sa fin tragique n'en est pas moins désolante. J'ai pas trop compris la dernière partie du livre et les réflexions soudaines de Lévine : à propos de la mort, de la religion, du bien et de l'objectif de la vie...