En cours : je voulais me plonger dans une lecture différente et un peu plus édifiante que celles que je lis sur mon téléphone. Gagné, et rien qu’avec le « post-chapitre ». C’est dingue comment King arrive à happer son lecteur, surtout moi (j’ai peut-être un peu trop d’admiration pour lui, je manque donc d’objectivité - beaucoup). J’en suis exactement à la centième page et deux remarques : j’ai d’abord beaucoup d’affection pour Jamie (c’est marrant comme il utilise souvent les mêmes prénoms basiques), il me rappelle même Luke et j’excuse volontiers son petit esprit d’enfant quand il déclare tout son mépris pour son oncle malade. Et, si je comprends l’amour et la fascination qu’il éprouve pour sa mère, je ne trouve pas qu’elle soit très bonne maman. Pas catastrophique, elle l’aime c’est sûr, mais elle l’ignore parfois et surtout, elle ne le protège pas assez de sa relation avec Liz. Il ne devrait pas entendre leurs disputes, encore moins leurs ébats, et surtout, il ne devrait pas supporter leur alcoolisme. Je l’aime vraiment bien, j’aurais aimé qu’elle s’occupe mieux de lui.
Depuis qu’elle a rompu avec l’autre imbécile, ça va mieux. Ouf.
Fini : wow. Je l’ai lu très vite parce que le livre s’y prête. Une écriture simple, dynamique et des chapitres courts qui s’enchaînent rapidement. J’ai adoré l’histoire, la manière dont elle est racontée par Jamie, son personnage principal que j’aime infiniment. Ce que j’apprécie le plus dans les livres de King, c’est qu’ils racontent un bout de vie. On les prend en route et ils nous lâchent quand ils estiment que c’est suffisant. Alors oui, les morts, les meurtres, les histoires de sa mère, le professeur qui qui fait fondre le cœur, c’était merveilleux. Mais la bombe finale ? Nous laisser après ça. Son oncle a-t-il violé sa mère ou était ce consenti ? Une erreur ? Qu’en est-il de la lumière obscure ? Et lui, va-t-il tomber malade comme son père/oncle ? Trop de mystères, j’aimerais une suite.
