
2021
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Philippe Jaenada
Résumé
Ce n’est pas de la tarte à résumer, cette histoire. Il faut procéder calmement. C’est une histoire vraie, comme on dit. Un garçon de onze ans est enlevé à Paris un soir du printemps 1964. Luc Taron. (Si vous préférez la découvrir dans le livre, l’histoire, ne lisez pas la suite : stop !) On retrouve son corps le lendemain dans une forêt de banlieue. Il a été assassiné sans raison apparente. Pendant plus d’un mois, un enragé inonde les médias et la police de lettres de revendication démentes, signées « L’Étrangleur » ; il adresse même aux parents de l’enfant, horrifiés, des mots ignobles, diaboliques, cruels. Il est enfin arrêté. C’est un jeune homme banal, un infirmier. Il avoue le meurtre, il est incarcéré et mis à l’écart de la société pour le reste de sa vie. Fin de l’histoire. Mais bien sûr, si c’était aussi simple, je n’aurais pas passé quatre ans à écrire ce gros machin (je ne suis pas fou). Dans cette société naissante qui deviendra la nôtre, tout est trouble, tout est factice. Tout le monde truque, ment, triche. Sauf une femme, un point de lumière. Et ce qu’on savait se confirme : les pervers, les fous, les odieux, les monstres ne sont pas souvent ceux qu’on désigne.
Enquête très fouillée sur une possible erreur judiciaire : Lucien léger (le condamné qui a fait la plus longue peine: 40 ans) condamné à perpétuité pour la mort du petit Luc Taron en 1964
Sacré pavé mais grand talent d ecriture pour nous maintenir dans ce faits divers…classique !
Intéressant mais trop brouillon
Jaenada, comme pour la petite femelle ou la serpe cherche à infirmer ou à confirmer le verdict rendu dans une affaire de meurtre qui reste très obscure ; le petit Luc Taron est retrouvé mort dans un bois en banlieue parisienne. L’étrangleur, Lucien Léger s’accuse de son meurtre pour ensuite se rétracter. Il fera 40 ans de prison, sortira honni de tous, sa femme et ses parents seront morts. Le doute de sa culpabilité subsiste mais l’enquête est tellement fouillée qu’elle en devient laborieuse…