Résumé
Ce roman de l'auteure des «Mémoires d'un chat» suit le trajet de la ligne Imazu de la compagnie de chemin de fer privée Hankyû. Organisé en deux parties de huit chapitres chacune (comme les huit arrêts du train), il se déroule au printemps dans le sens Takarazuka-Nishinomiya, et en automne pour le retour. À chaque arrêt, de nouveaux passagers montent, se parlent, s'observent. Et, d'un trajet à l'autre comme d'une saison à l'autre, le lecteur se fait l'observateur des paysages changeants, des multiples trajectoires de la vie et surtout de l'évolution de chacun des personnages montés à bord.
Un peu simpliste, tant l’écriture que l’histoire qui partit pourtant du bonne idée
2025/02
Doux et poétique Facile à lire Quelques leçons : ne pas être trop fière, être aimable avec tout le monde. Se mettre à la place des autres. Même scène sous différents points de vue. c'est la délicatesse de la littérature japonaise, alliée à la beauté de rencontres inespérées. C'est une douceur dans l'écriture, un conte sans grand bouleversement mais apaisant. Web commentaire: « Les gens qui prennent le train seuls se composent en général une mine indifférente. Leur regard, qui va des publicités placées en hauteur au paysage à l’extérieur, erre en évitant de croiser celui d’autrui. Ou alors ils passent leur temps à lire quelque chose, à écouter de la musique ou à fixer l’écran de leur téléphone. Une personne seule qui n’agira pas ainsi et exprimera une émotion attirera l’attention. » Divisé en deux parties, « Aller » et « Et retour », composé de courts chapitres coiffés du nom des huit gares reliant Takarazuka à Nishinomiya, dans la région de Kobe-Osaka, au Japon, Au prochain arrêt esquisse adroitement des portraits d’hommes et femmes sur le point de vivre une rencontre qui sera déterminante pour la suite de leur existence. Ainsi, on y croise des rats de bibliothèque romantiques, une fiancée larguée assoiffée de vengeance, des étudiants timides, des fillettes cruelles, des bourgeoises grossières, une grand-mère excentrique et sa petite-fille indiscrète, ainsi qu’une femme victime de violence conjugale. Au gré des stations et des saisons, on revit les mêmes scènes du point de vue des différents passagers, l’autrice permettant alors de découvrir sous un nouveau jour les différents personnages et de suivre discrètement leur destin. Puis on recroise ces derniers, heureux de les retrouver comme s’ils étaient de vieilles connaissances, curieux de savoir ce qu’ils sont devenus ou sur le point de devenir. Certes, ces hasards et coïncidences élégamment orchestrés avec une pudeur bien japonaise par la romancière évoquent tour à tour les films choraux au charme désuet à la Lelouch et les comédies sentimentales anglo-saxonnes formatées pour plaire à tous. Dans ce roman qui fait du bien et finit bien, Hiro Arikawa va pourtant un peu plus loin dans son analyse de l’âme humaine, toutes générations et classes confondues, entraînant, à son corps défendant, le lecteur à changer son regard sur soi et sur autrui.
Un de mes livres préférés, j’aime vraiment comme l’histoire a été rédigé, son humour, sa tendresse et à la manière dont elle nous transporte. Je n’ai même pas réussi à voir le temps passé en le lisant et je me suis sentie concernée par chaque personnages. Un gros coup de cœur !
Recommandé par MPG ++++
Récit japonais envoûtant, donnant envie de gambader au Japon.