
2010
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Stephen King
Résumé
Tout avait commencé juste avant les vacances d'été quand le petit Browers avait gravé ses initiales au couteau sur le ventre de son copain Ben Hascom. Tout s'était terminé deux mois plus tard dans les égouts par la poursuite infernale d'une créature étrange, incarnation même du mal. Mais aujourd'hui tout recommence. Les enfants terrorisés sont devenus des adultes. Le présent retrouve le passé, le destin reprend ses droits, l'horreur ressurgit. Chacun retrouvera dans ce roman à la construction saisissante ses propres souvenirs, ses angoisses et ses terreurs d'enfant, la peur de grandir dans un monde de violence.
Ce fut le premier livre que l’on m’a prêté à l’internat : les mots de King me donnaient soif, encore plus soif qu’il m’a fallu lire sa suite. Je le recommande à la jeunesse au fin fond de sa solitude.
Enfants, dans leur petite ville de Derry, Ben, Eddie, Richie et la petite bande du « Club des ratés », comme ils se désignaient, ont été confrontés à l’horreur absolue : ça, cette chose épouvantable, tapie dans les égouts et capable de déchiqueter vif un garçonnet de six ans… Vingt-sept ans plus tard, l’appel de l’un d’entre eux les réunit sur les lieux de leur enfance. Car l’horreur, de nouveau, se déchaîne, comme si elle devait de façon cyclique et régulière frapper la petite cité. Entre le passé et le présent, l’enfance et l’âge adulte, l’oubli des terreurs et leur insoutenable retour, l’auteur de Sac d’os nous convie à un fascinant voyage vers le Mal, avec une de ses œuvres les plus amples et les plus fortes. 1133 pages
Audio
Bien écrit, mais long, très long … et trop enfantin dans le tome 2 malgré “l’horreur” des scènes décrites.
Un roman dense et glaçant, où la peur prend racine dans l’enfance. L’amitié des “Losers” est touchante, et Pennywise incarne une terreur omniprésente. Stephen King excelle à mêler horreur surnaturelle et drames humains. Captivant et dérangeant.
long et mal écrit. Les idées sont bonnes, mais pour un film.
Le meilleur King
tombe raide mort. Bill, Ben, Beverly, Richie et Eddie descendent dans les égouts. Au fond de ces derniers, « Ça » apparaît sous la forme de George, le petit frère de Bill, mais celui-ci parvient à surmonter l'illusion. Ils atteignent l'antre de la chose à nouveau et Bill l'engage dans un nouveau Rituel de Chüd mais est cette fois-ci vaincu. Richie vient à sa rescousse et blesse gravement « Ça » mais commence à perdre pied à son tour. Eddie leur sauve alors la vie mais il est tué dans le processus. Alors que Beverly trouve Audra, qui a été emprisonnée dans une toile d'araignée géante, Ben commence à détruire les œufs que « Ça » avait pondu et qui étaient près d'éclore. Bill et Richie suivent la chose plus loin dans la caverne et l'attaquent. « Ça » les supplie de la laisser en vie, leur promettant de les rendre riches et célèbres, de les faire vivre des siècles ou d'en faire des dieux. Bill finit par écraser le cœur de « Ça » entre ses mains, la tuant. En même temps, une tempête s'abat sur Derry, causant l'affaissement du centre-ville et faisant de nombreuses victimes. Plus tard, Mike conclut que Derry se meurt, incapable de survivre au monstre qui s'est nourri de la ville durant tant de temps. Le roman se termine avec les membres du groupe survivants rentrant chez eux et commençant à nouveau à perdre la mémoire de tout ce qui concerne « Ça ». Comme un signe qu'il est vraiment mort et qu'un gardien n'est plus nécessaire, la mémoire et les notes de Mike de ces événements commencent également à s'effacer. Bill est le dernier à quitter Derry. Avant de partir, il prend Audra, qui est toujours catatonique, en selle sur son ancien vélo et réussit à la sortir de sa catatonie. L'histoire se termine par Bill Denbrough rêvant à son enfance oubliée.
Toujours un plaisir de lire le King