Résumé
Cent Ans de solitude. Epopée de la fondation, de la grandeur et de la décadence du village de Macondo, et de sa plus illustre famille de pionnier, aux prises avec l'histoire cruelle et dérisoire d'une de ces républiques latino-américaines tellement invraisemblables qu'elles nous paraissent encore en marge de l'histoire, Cent Ans de solitude est ce théâtre géant où les mythes, comme chez Homère, Cervantes ou Rabelais. Chronique universelle d'un microcosme isolé du reste du monde - avec sa fabuleuse genèse, l'histoire de sa dynastie, ses fléaux et se guerres, ses constructions et ses destructions, son apocalypse - " boucles de temps " refermée dans un livre où l'auteur et le dernier de sa lignée de personnages apparaissent indissolublement complices, à cause de " faits réel auxquels personne ne croit plus mais qui avaient si bien affecté leur vie qu'ils se trouvaient tous deux, à la dérive, sur le ressac d'un monde révolu dont ne subsistait que la nostalgie ". " Gabriel Garcia Marquez a atteint l'expression la plus parfaite et la plus pathétique de la solitude de l'homme sud-américain. " Le Monde " Cent Ans de solitude est un chef-d'œuvre et certainement l'un des meilleurs romans latino-américains à ce jour. Marquez a réussi non seulement un best-seller, mais un best-seller qui mérite son succès. " Times
Excellente chronique des Buendia à Macondo
Une épopée/saga familiale rocambolesque. Lu en Grèce comme un roman mythologique latino-américain.
Les métaphores magiques, l’écriture qui est comme le linge qui sèche, le temps qui passe mais ne passe pas, la luxure, l’érotisme, le désir, Ursula l’immortelle, Remedios la belle qui monte au ciel corps et âme sans péché, Melquiades l’homme au chapeau en plumes de corbeau le sage qui prédit l’histoire des Buendia. L’histoire réelle qui disparaît (propagande, oubli : le colonel Aureliano et ses 32 batailles, le convoi des 3000 fusillés après les grèves des compagnies bananiers). Les petits poissons d’or, le travail répétitif qui fait passer le temps. La pluie incessante dont on attend qu’elle arrête de tomber pour pouvoir vivre. La vie qui se passe ailleurs (amaranta ursula et ses études en Belgique, José Arcadio qui devient gitan et revient tatoué, celui qui part à Rome pour être pape) et tourne en rond à Macondo. L’inceste, Pilar Ternera et ses cartes. Un temps mystérieux qui tourne en rond, passe, raconte cent ans sans qu’on ait l’impression d’être le lendemain. Ce roman c’est comme quand je me roule dans le sable après m’être baignée : sensation agréable de chaleur, je deviens une statue vivante, je suis mon propre jouet ; puis je n’ai plus qu’une envie, me rincer. La chaleur, la moiteur, l’écriture mystérieuse et imagée, un bijou d’irréel réel, une perle de sensualité, la fragilité des constructions humaines. Une histoire magique.
Récit mystique de l’épopée sur plusieurs générations d’un village à travers l’histoire de la famille Buendia. Dans cette œuvre majeure du réalisme magique, Gabriel Garcia Marquez joue avec la circularité du temps en mettant en relation des événements temporellement éloignés. La narration non linéaire du récit, ainsi que la similarité des noms rend la compréhension parfois difficile mais accentuent les similarités au sein du récit.
Une histoire surealiste ou on se perd entre les générations et les personnages. D'une incroyable beauté
Noté 6/10 par Arthur B