2018
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Leila Slimani
Résumé
Lorsque Myriam, mère de deux jeunes enfants, décide malgré les réticences de son mari de reprendre son activité au sein d'un cabinet d'avocats, le couple se met à la recherche d'une nounou. Après un casting sévère, ils engagent Louise, qui conquiert très vite l'affection des enfants et occupe progressivement une place centrale dans le foyer. Peu à peu le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu'au drame.
Prenant
On pense avoir toutes les informations à la fin mais on reste sur sa faim
Deuxième roman de Leïla Slimani, après l’inaugural Dans le jardin de l’ogre (2014), Chanson douce s’ouvre sur l’assassinat de deux enfants. Ce n’est donc pas le suspense qui tient en haleine le lecteur du roman, mais la pertinence du regard que porte la jeune romancière sur la situation dont ce meurtre atroce est l’épilogue. Et le caractère implacable de la narration. Dans l’intimité de la famille idéale que formaient Paul, Myriam et leurs deux bambins, est entrée Louise, une nounou a priori parfaite. Douce Louise, indispensable Louise… Chanson douce s’offre à lire comme une déclinaison nouvelle, ultra contemporaine, sur le thème de la relation toxique entre maître et servant, illustré naguère notamment par Jean Genet (Les Bonnes), Ruth Rendell (L’Analphabète, roman dont Chabrol tira La Cérémonie), ou encore Marie NDiaye (Hilda). Une variation et un coup de maître.
Terrible drame décortiqué pour comprendre le meurtre de ces 2 enfants tués par leur nounou . Un livre qui met mal a l'aise. Des la 1ere page on sait le meurtre et on suit la nounou sachant cela qui ne nous quitte pas ...
Triste et dure...
Un peu sombre, pas trop aimé la fin : on ne sait pas exactement ce qui s’est passé avec les enfants.
