Résumé
« La discutable dextérité dont j’ai fait montre pour me dépatouiller de mon existence laisse à penser que je suis tout sauf un exemple à suivre. » C’est le moins qu’on puisse dire. Le narrateur est un jeune marginal qui n’a jamais cherché à s’intégrer. Ce qui ne l’empêche pas de trouver plus commode de rejeter l’entière responsabilité de son ratage sur la société. Et il compte bien, « en joyeux sociopathe », lui faire salement payer l’addition de sa défaite. Son plan ? S’immiscer dans toutes les classes sociales pour dénicher chaque fois une figure représentative de cette société détestée. Et la tuer. En écrivant le roman de ce psychopathe diaboliquement pervers, provocateur et gouailleur, l’auteur entraîne le lecteur dans une épopée macabre mâtinée d’un humour noir très grinçant. Avec un style aussi électrique qu’inventif, Raphaël Quenard dissèque le cerveau malade d’un monstre moderne et met en scène toute la galerie de personnages qui l’entourent.
Surprenant jusque dans l’épilogue
Noté 7/10 par Maria Fakhroeddine "C’était particulier, le fond est glauque et surprenant parce qu’on ne comprend pas bien le but du personnage. Pourquoi en fait? Et la forme, mais allo le vobabulaire!! « Péroraison » prononcé pas un type en air Max « Olibrius » côtoie les mots « pipe » « pute » et « capote » « Fondrière » précède le menu Mcfirst à 4,95€ « Forniquer » après avoir cité « zgueg » « Flagornerie » dans la phrase qui précède celle où l’on parle de Bart Simpson Les expressions « trois francs six sous » et « je m’en bats les reins » sont dans la même phrase!!! C’est comme faire une partie de ramie dans GTA ou être condamné à mort pour un mauvais mot au Scrabble dans squid game. Faut croire que l’auteur a été élevé par des centenaires… J’ai relevé deux choses: Pas mal le parallèle société/cancer p112. Une punch line quand même p151 après les conseils du dentiste et son devis à 7500€: « Bien sûr, comme ça tu pourras te racheter une Lamborghini Aventador et aller plus rapidement niquer ta mère” (avec des mots normaux c’est bien en fait!) Sinon rien ça se lit vite et la fin et tirée par les cheveux mais satisfaisante alors pourquoi pas. "
On croirait l entendre parler, même vocabulaire et quelle gouaille, ce qui en fait l originalité et la qualité. Une belle petite chute a la fin du roman donc lecture agréable.
Très bon roman, le "héros" est un tueur en série qui tue pour le plaisir essentiellement des femmes de toute CSP, riche, medecin tout en décrivant ces massacres dans un roman. On apprend au cours du roman qu il a une vie pleine de débauche (drogue, prostitution ...). Durant sa cavalcade et pour éviter de se faire prendre va habiter chez une vieille dame, appeler Jacqueline, à qui il fait lire son roman et celle ci comprend très vite que ce n' est pas un roman fictif et bien une autobiographie. À l aide d une personne qui a été victime de ce tueur et Jacqueline vont le tuer
Pas mal mais des passages trop courts et d'autres avec des longueurs, qui crée un rythme bancal. *** « La discutable dextérité dont j'ai fait montre pour me dépatouiller de mon existence laisse à penser que je suis tout sauf un exemple à suivre. » C'est le moins qu'on puisse dire. Le narrateur est un jeune marginal qui n'a jamais cherché à s'intégrer. Ce qui ne l'empêche pas de trouver plus commode de rejeter l'entière responsabilité de son ratage sur la société. Et il compte bien, « en joyeux sociopathe », lui faire salement payer l'addition de sa défaite. Son plan ? S'immiscer dans toutes les classes sociales pour dénicher chaque fois une figure représentative de cette société détestée. Et la tuer. En écrivant le roman de ce psychopathe diaboliquement pervers, provocateur et gouailleur, l'auteur entraîne le lecteur dans une épopée macabre mâtinée d'un humour noir très grinçant. Avec un style aussi électrique qu'inventif, Raphaël Quenard dissèque le cerveau malade d'un monstre moderne et met en scène toute la galerie de personnages qui l'entourent.
Un peu mitigé, intéressant mais sans plus