Coeur-d'amande

Coeur d'amande- Yasmina Khadra (2024) J'ai adoré ce roman. C'est un hymne à l'amitié, l'amour, la tendresse, la générosité, le courage et la tolérance. Un roman qui peut vous prendre au cœur avec beaucoup de poésie. Celui-ci se passe dans un quartier populaire de Paris. Un homme abandonné par sa mère pour anormalité et recueilli par sa grand mère. C'est un roman plein d'humanité et d'espoir comme sait nous le montrer cet auteur. A lire absolument

Lecture douce et agréable qui nous rappelle que nous devons être notre priorité. « La vie n’est qu’une quête de soi et d’un soupçon de bonheur. Celui qui y cherche autre chose ne rattrapera même pas l’ombre de lui même.

Dans ce livre, je n’ai pas retrouvé l’écriture, le style de Yasmina Khadra. De très beaux passages sont à retenir.

roman intéressant qui se lit bien sans trop de pathos. l’auteur/ l’autrice a déjà fait mieux mais on n’est tous les jours au mieux de sa forme!

Un livre qui rappelle le besoin de solidarité, dans une société où l’individualisme a pris le dessus.

déçue

« -Tu sais ce qu'il y a de plus stupide en ce monde? Plus stupide que toutes les autres stupidités? C'est l'orgueil d'un paumé, me fait Kader, à deux doigts de s'arracher les cheveux. - J'suis pas un paumé. - Ah oui? Eh bien, tu te trompes. Tu es un paumé, un beau paumé doublé d'un taré... » « Maintenant que l'amour de ma vie s'est retranché définitivement sous une dalle marbrée, qui vais-je aimer pour que mes lendemains aient du sens ? » « Quelque chose vient de se rompre en moi. J'ignore si c'est mon cœur qui s'est brisé ou mon esprit qui s'est désin-tégré. Autour de moi, le jour n'est plus qu'un sang d'encre. Il fait nuit dans mes yeux, et nuit dans mon âme - si ce n'est pas le deuil d'une époque qui s'apprête à m'accabler, ça lui ressemble. Je me sens spolié, avorté, abusé, exclu ; je suis veuf et orphelin à la fois, un être dévitalisé, arbitrairement crucifié sur une croix sans miracle et sans prophétie. » « En vérité, je n'éprouvais pas nécessairement le besoin que l'on me tienne la main cependant, je ne pouvais pas non plus m'empêcher de m'insurger contre le sort. Je n'avais que mépris pour cette voleuse d'âmes qui ne sait rien faire d'autre que gâcher ce dont elle est indigne. » « Il se pavane comme un paon lâché dans le jardin du sultan » « Les rues, sans sa compagnie, sont devenus des chemins de croix »

Bof. Je n’ai pas trouvé bcp d’epaisseur au recit.

« Fais de tes blessures des coquelicots Et de tes rêves des oasis en fleurs Aucun triomphe n’est plus beau Que celui de survivre au malheur »