Résumé
Celles que l'on reçoit et celles que l'on donne. Voilà six ans, je suis tombé malade, gravement. Comme toutes les personnes menacées par la mort, j'ai trouvé que la vie était belle. Et j'ai découvert que j'avais un besoin immense de consolation. J'ai songé à ceux de mes patients qui revenaient me voir, même quand je ne pouvais les guérir. Et j'ai compris que je leur apportais peut-être alors une douceur, une fraternité, qui les aidait : une consolation. Bien plus qu'un réconfort passager, la consolation est un moyen de vivre avec les orages. Comme un fil rouge, elle court tout au long de notre vie et nous remet en lien avec le monde. " Peut-on apprendre la consolation ? Pourquoi est-ce parfois si difficile de l'accepter, si délicat de la proposer ? Comment la nature, l'art, l'action nous consolent-ils ? Pourquoi les liens sont-ils de si puissants remèdes ? Christophe André nous répond dans ce livre consolateur, le plus intime et le plus émouvant de tous ses ouvrages.
Les consolations, c’est tout ce que l’on espère, ou que l’on offre, quand le réel ne peut être réparé. C’est tout ce qui nous relève, écarte pour un instant nos désespoirs et nos résignations et ramène doucement en nous le goût de la vie. Page13 Me voilà consolé, remis en confiance quant à l’avenir de l’humanité, grâce aux êtres de bonnes volonté. Qui sont les plus nombreux, à l’évidence, mais aussi les moins bruyants, les moins visibles. Parfois je m’agace contre notre cerveau si sensible aux alertes et si aveugle au bien. Et puis je me dis que ce sont eux, les bienveilleuses et les bienveilleurs, qui gagnent toujours à la fin même si la fin est parfois longue à venir… page 93 C’est l’amour qui construit ou détruit les humains, celui que l’on reçoit ou celui qui manque, celui que l’on appelle ou celui que l’on donne. Présence ou absence, insuffisance ou excès d’amour : finalement toutes les vies humaines pourraient en grande partie être comprises ainsi. Page 162 S’attacher sans s’accrocher page 246 Tous nos attachements, aux personnes, aux objets, aux lieux, aux plaisirs, aux activités que l’on aime, sont à l’image de l’existence humaine : à savourer intensément parce que sans garantie de durée !page 246 L’essentiel n’est pas dans le matériel page 247 Nous comprenons que nous vivons sans le savoir ni le vouloir dans la banalité, la superficialité, la médiocrité. P359
Magnifique livre initiatique à la consolation qui peut nous accompagner toute notre vie afin d'aider les autres et s'aider soi même. Tous les livres de Christophe André sont des pépites.