Résumé
"Les enfants, les bébés, ils les appellent les "petitous". Et c’est vrai qu’ils sont des petits touts. Qu’ils sont un peu de leur mère, un peu de leur père, un peu des grands-parents, un peu de ceux qui sont morts, il y a si longtemps. Tout ce qu’ils leur ont transmis, caché, inventé. Tout. C’est pas toujours facile d’être un petit tout, d’avoir en soi autant d’histoires, autant de gens, de réussir à les faire taire pour inventer encore une petite chose à soi." Dans une ferme, l’histoire se reproduit de génération en génération : on s’occupe des bêtes, on vit avec, celles qui sont dans l’étable et celles qui ruminent dans les têtes. Peintes sur le vif, à petites touches, les vies se dupliquent en dégradé face aux bêtes qui ont tout un paysage à pâturer. Marion Fayolle crée un monde saisissant dont la poésie brutale révèle ce qui s’imprime par les failles, par les blessures familiales, comme dans les creux des gravures en taille-douce.
Un ensemble de textes qui composent un récit autour de la fin d’une époque dans une ferme isolée du centre de la France. Sensible mais on reste un peu au dehors, spectateur. Jolie plume
Premier roman de Marion Fayolle Texte magnifique, brut, dépourvu de fioritures, et extrêmement imagé, dont la poésie franche et âpre vient serrer le cœur J’ai pleuré plusieurs fois On suit l’histoire d’une famille qui vit dans une ferme reculée, ça parle de transmission, d’amour, de non dit, le tout dans un environnement brut, rural, isolé, parfaitement illustré. J’ai senti l’odeur de la ferme et l’amour de ma grand mère en lisant le livre.
Pas d’intrigue. Succession de courts chapitres descriptifs de la vie à la ferme. Les personnages n’ont pas de nom. Très impersonnel
Pas fini Je n’aime pas
Très belle écriture livre court rustique et fleuri, très intense.
Sur une enfance à la ferme des hauts plateaux de la Loire. Beau