Fabricant de larmes - partie 2

Aussi bien que le premier voir mieux ! On en découvre un peu plus sur les personnages et Eifel s'ouvre un peu plus.

Romance

La suite et fin de cette histoire magnifique, prenante, poignante et bourrée d'amour 🩷

Tome 1 et tome 2

J’ai vraiment préféré ce tome ci au premier, j’ai trouvée l’alchimie entre eux meilleure et plus émoustillante. Voir Nica jalouse m’a bien plus montrant enfin un semblant possessivité.

Il était une fois, il y a très, très longtemps, un monde qui était incapable de pleurer. Ma voix n'était qu'un murmure épuisé. Les émotions ne brûlaient pas et les sentiments n'existaient pas. Les personnes vivaient avec des âmes vides, incapables de ressentir. Mais, caché de tous et enveloppé d'une solitude éternelle, vivait un petit homme vêtu d'ombres. Un artisan solitaire, au pouvoir étrange et incroyable. Avec ses yeux clairs comme le verre, il était capable de sculpter et de confectionner des larmes de cristal. Un jour, un homme se présenta à sa porte. Il vit les larmes de l'artisan et, désireux de pouvoir éprouver une once de sentiment, il lui demanda s'il pouvait s'en procurer. Ce qu'il désirait le plus au monde était de pouvoir pleurer. Pourquoi? lui fut-il demandé par une voix qui ne semblait pas une voix. Parce que pleurer signifie ressentir, répondit l'homme. Ce sont dans les larmes que se cachent l'amour et la compassion. Elles sont l'extension la plus intime de l'âme, ce qui, plus que la joie ou le bonheur, nous fait nous sentir vraiment humains. L'artisan lui demanda s'il était sûr de lui, mais l'homme l'implora; alors il prit deux de ses larmes et les lui glissa cous les paupières. L'homme s'en alla, mais d'autres vinrent ensuite en nombre. Ils demandaient tous la même chose et l'artisan les contenta les uns après les autres. Et les gens se mirent à pleurer : de rage, de désespoir, de douleur et d'angoisse. C'étaient des passions déchirantes, des désillusions et des larmes, tellement de larmes, car l'artisan contamina un monde pur, il le teinta des sentiments les plus intimes et les plus éprouvants. Et l'humanité se désespéra, devenant celle que nous connaissons. Voilà pourquoi chaque enfant doit être gentil. Parce que la colère n'est pas dans sa nature, ni la jalousie ou la rancune. Chaque enfant doit être gentil parce que les pleurs, les caprices et les mensOnges ne lui appartiennent pas. Et si tu mens, il l'en-tendra. Si tu mens, ça veut dire que tu lui appartiens. Il voit tout, chaque émotion qui t'anime, chaque frisson de ton âme. Tu ne peux pas le tromper. Alors sois sage, mon enfant. Et bien obéissant. Ne sois jamais méchant et, surtout, rappelle-toi : tu ne peux pas mentir au fabricant de larmes. Mon récit mourut dans le silence. Maintenant qu'il était là, rendu vivant par mes paroles, il semblait n'avoir fait qu'attendre la fin. - Ça a toujours été ça pour moi, avouai-je à Rigel. Ça a toujours été ce qu'ils voulaient nous faire croire. Le monstre dont il fallait avoir peur... Mais je me trom-pais. Je levai sur lui des paupières lourdes de larmes. Javais cherché notre conte pendant si longtemps, sans savoir que je l'avais toujours eu en moi depuis le début. Regarde, Rigel, susurrai-je enfin, détruite. Regarde comme tu me fais pleurer. Voilà la vérité. Tu es mon fabricant de larmes. -De nombreuses histoires circulaient au Grave. Des recits susurrés, des contes pour s'endormir, des légendes racontées du bout des lèvres, à la lueur d'une bougie. Je regardai tendrement ma fille dans les yeux et lui souris. - La plus connue était celle du fabricant de larmes.

Avec un peu de temps et beaucoup de douceur, Nica a réussi à percer la carapace de Rigel. Elle y a découvert un jeune homme marqué par l’abandon, ravagé par la colère et le ressentiment, mais surtout terrifié par l’amour. Immense, dévorante et destructrice, leur histoire est aussi belle que chaotique. Ce second volet est une parfaite continuité du premier. Nous retrouvons nos héros où nous les avions laissés, la temporalité est identique, les lieux ne changent pas et les personnages secondaires sont toujours là. Toutefois, des éléments viennent enrichir le récit, notamment dans les actions. Car oui, ici les péripéties sont un peu plus nombreuses. Les protagonistes sont confrontés à la peur, à la perte et à leur passé. Des traumatismes ressurgissent, des secrets sont dévoilés, des sentiments révélés, mais ensemble ils arrivent à tout surmonter. L’histoire en elle-même reste douce, sans être révolutionnaire. Vous savez que je ne suis pas particulièrement fan de cette duologie. Je trouve toujours que ça traîne en longueur et je n’ai pas réussi à accrocher à la plume de l’autrice 😶 Pour autant, je ne suis pas sans cœur. Dans les deux parties, les 100 dernières pages m’ont touché. Je n’ai pas été émue au point de pleurer, mais ça m’a affecté ❤️‍🩹 Personnellement, je ne sais pas si j’irai jusqu’à les relire, mais si vous êtes adepte des films de Noël et des romans à l’eau de rose, je pense que vous aimerez. En-tout-cas, je suis contente d’être allée jusqu’au bout, d’être sortie de mes lectures habituelles, pour autant, je ne comprends toujours pas la hype qu’il y a autour 🤔

Je n’ai pas relu le 1 avant de lire celui-ci alors je me suis sentie comme une étrangère en le commancant, tentant de me souvenir les événements précédents. J’ai beaucoup aime ce livre pour le caractere in’ocent et rempli de générosité de Nica, la protagoniste. On voit aussi Rigel qui est tourmenté par grand nombre de dilemne.