Résumé
"'Alors qu'autour de moi tombaient les corps, Fort Alamo était en passe d'être pris.' Devant la caisse du supermarché, Cyril maudit en silence le type qui l'a doublé l'air de rien. Quelques minutes plus tard, le resquilleur s'effondre sur le carrelage, foudroyé. Pour Cyril, père de famille sans histoires, c'est le début d'une série de faits similaires qui le plongent dans une angoisse existentielle. Ou est-ce plutôt la disparition récente de sa mère, la nécessité de vider la maison de son enfance? À moins que ce ne soit Noël qui approche, les cadeaux à trouver, le repas chez la belle-sœur... Mêlant l'humour et la mélancolie, l'acidité et la tendresse, Fabrice Caro excelle dans l'art du gag métaphysique."--
Le début est hilarant. Cyril, prof d'histoire dans un lycée, père de famille, pense qu'il a le pouvoir de tuer sans le vouloir les gens qui l'énervent. La plume de F. Caro fait mouche et le comique de situation combiné avec l'ironie sont irrésistible. Dans la dernière partie du roman, le procédé s'épuise un peu tout de même. L'incapacité du narrateur à vider la maison de sa mère décédée face au désir de son frère de s'en débarrasser rapidement est très touchante. Les passages avec les élèves et dans la salle des profs sont vraiment réussis et super drôles.
Drôle !
Et si les pensées agressives que nos contemporains inspirent par leurs comportements horripilants devenaient d’´un coup performatives ? S’il suffisait de souhaiter un bref instant de voir disparaître cet autre énervant pour qu’il tombe inanimé ? Sur cet argument, Fabrice Caro campe les errements de son anti-héros habituel, emprunté, perclu de doute, expert en procrastination. Beaucoup plus drôle et inattendu que l’opus précédent (journal d’un scénario) quelque peu poussif.
Drôle et un poil névrosé. Cyril est persuadé de causer la mort par AVC des personnes (voire chien) qui l’agacent. Du vrai Fab Caro !
Très réjouissant , un peu comme du foenkinos mais plus drôle
Encore un personnage simple, empêtré dans ses hésitations dont le quotidien à priori basique va tourner malgré lui à l’absurde. C’est extrêmement drôle, et même cynique, avec toujours ce sens de la formule et cette tendresse désarmante qui nous le rendent foncièrement sympathique. Un roman qui fait du bien, jouissif on peut dire, mais pas si léger qu’il n’y paraît car l’image de la mort est quand même bien présente. Il faut évidemment se méfier des humoristes, ils cachent souvent une angoisse réelle. Un super moment 😀