Résumé
Eux, c'est une famille de Gitans installés illégalement sur un terrain vague de la banlieue parisienne - ils n'ont rien d'autre que "leur caravane et leur sang". Elle, c'est une bibliothécaire douce et généreuse, une "gadjé", qui a l'amour des livres. Le roman raconte leur rencontre inattendue, lorsque la jeune femme décide d'initier les enfants du camp au plaisir de la lecture...
Institut qui vient lire le mercredi dans un camp de rom
L'écriture d'Alice Ferney est toujours aussi délicieuse, mais le sujet n'est pas transcendant. Un livre agréable à lire cependant car le style est poétique mais je n'ai trouvé ni sens ni morale ni intérêt particulier au récit.
« Elle avait le don des larme : un rien lui tirait des yeux une rivière. » p 41 « Ils n’aidaient pas à ce qui rest aussi longtemps que l’on ne meurt pas : l’intendance de la vie » Les enfants, c le bonheur et la faiblesse des femmes Ce qu’on garde pr soi meurt, ce qu’on donne prend racine et se développe. Très beau livre sur les gitans et l’arrivée d’une gadgé dans leur environnement. Personnes qui s’excluent parce que ils ne sentent pas acceptés, ils se sentent différents des autres et donc qu’il ne leur est pas possible de faire ce que les autres font. Par ailleurs, ils sont malheureux, fragiles car ils n’ont pas d’utilité. Leur quotidien se limite à l’absence de contraintes, l’importance de la famille même si la violence, la tromperie sont présentes. L’introduction de la lecture va permettre l’ouverture vers un nouveau monde et la scolarisation des enfants. Beaucoup de violence, de tendresse des femmes : Angéline la vieille ainsi que les belles filles mais également des hommes qui n’ont pas les mots pr communiquer. Livre offert par Virginie.
Sur un terrain vague subsiste un clan de Gitans indifférents à la société, à ses règles et à son confort. Un beau jour, une bibliothécaire déterminée et généreuse se met en tête de faire découvrir la magie de la lecture aux enfants. Se nouent alors des relations de complicité. Car ce que découvre cette étrangère, par-delà la misère et la brutalité, c'est une chaleur particulière, la tendresse, et cette beauté qu'ont les femmes dans le dévouement. Quelque chose d'impalpable qu'on nomme l'humanité.