
2023
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Han Kang
Résumé
Comme un long songe d’hiver, ce nouveau roman de Han Kang nous fait voyager entre la Corée du Sud contemporaine et sa douloureuse histoire. Un matin de décembre, Gyeongha reçoit un message de son amie Inseon. Celle-ci lui annonce qu’elle est hospitalisée à Séoul et lui demande de la rejoindre sans attendre. Les deux femmes ne se sont pas vues depuis plus d’un an, lorsqu’elles avaient passé quelques jours ensemble sur l’île de Jeju. C’est là que réside Inseon et que, l’avant-veille de ces retrouvailles, elle s’est sectionné deux doigts en coupant du bois. Une voisine et son fils l’ont trouvée évanouie chez elle, ils ont organisé son rapatriement sur le continent pour qu’elle puisse être opérée de toute urgence. L’intervention s’est bien passée, son index et son majeur ont pu être recousus, mais le perroquet blanc d’Inseon n’a pas fait le voyage avec elle et risque de mourir si personne ne le nourrit d’ici la fin de journée. Alitée, elle demande donc à Gyeongha de lui rendre un immense service en prenant le premier avion à destination de Jeju afin de sauver l’animal. Malheureusement, une tempête de neige s’abat sur l’île à l’arrivée de Gyeongha. Elle doit à tout prix rejoindre la maison de son amie mais le vent glacé et les bourrasques de neige la ralentissent au moment où la nuit se met à tomber. Elle se demande si elle arrivera à temps pour sauver l’oiseau d’Inseon, si elle parviendra même à survivre au froid terrible qui l’enveloppe un peu plus à chacun de ses pas. Elle ne se doute pas encore qu’un cauchemar bien pire l’attend chez son amie. Compilée de manière minutieuse, l’histoire de la famille d’Inseon a envahi la bâtisse qu’elle tente de rejoindre, des archives réunies par centaines pour documenter l’un des pires massacres que la Corée ait connu – 30 000 civils assassinés entre novembre 1948 et début 1949, parce que communistes. Impossibles adieux est un hymne à l’amitié, un éloge à l’imaginaire, et surtout un puissant réquisitoire contre l’oubli. Ces pages de toute beauté forment bien plus qu’un roman, elles font éclater au grand jour une mémoire traumatique enfouie depuis des décennies. Traduit du coréen (Corée du Sud) par Kyungran Choi et Pierre Bisiou
Beau livre sur une partie de l’Histoire de Corée mais passages parfois un peu trop abstraits pendant lesquels j’étais perdue.
Belle écriture L’idée de départ est belle mais la suite est longue froide et infinie
Récit historique. Dernière partie "difficile ". Fin un peu mystérieuse.
Offert par Laura pour mon anniv Alors j’ai eu beaucoup de mal à le terminer Livre traduit du coréen avec une histoire clairement bizarre, des tournures de phrases qui ne facilitent pas la lecture voire erronée On se perd entre présent et passé mais aussi entre les narrateurs On suit Gyeongha qui fait des cauchemars bizarre avec des petit troncs d’arbres noirs dans la neige qu’elle voulait faire en film avec Inseon mais ne veut plus Inseon son amie qui se coupe la main en travaillant et est à l’hôpital pour que la greffe prenne on doit lui planter des aiguilles dans la main Donc chelou Inseon demande à G d’aller à Jeju chez elle pour sauver son perroquet Ama Sauf qu’il y a une tempête de neige pas d’électricité G galère Puis Inseon réapparaît en sorte de fantôme et lui raconte l’histoire de sa famille avec des archives sur l’un des pires massacres de la Corée avec 30000 civils dont des milliers d’enfants assassines entre 1948 et 1949 Je n’ai pas du tout trouvé ça beau et même eu du mal à être touché de part le style d’écriture et les références qui ne sont pas de ma culture je pense De + : très contemplatif Pour infos : massacre de Jeju en 1948-1949 en Corée du Sud Il s’agit d’une répression militaire massive mené par le gouvernement sud coréen (encore sous tutelle américaine) contre les « rouges » soit communistes supposé qui étaient surtout des civils Parle aussi du soulèvement de Guwangju en 1980 ou le peuple s’est rebellé contre la dictature et a été sévèrement puni à ce dès centaines de morts
Voyage au travers de l’histoire de la Corée du Sud avec un passé traumatique. Hymne à l’amitié et réquisitoire contre l’oubli
Certes, c’est beau. La description de la neige est magnifique. Mais j’ai été laissée sur ma faim. Je voulais découvrir la narratrice et c’est son amie qu’on suit. Comme si la souffrance n’avait pas livré tous ses secrets
Sur le massacre de Jegou Corée du Sud, deux amies et le désir de mémoire.
Beaucoup de descriptions qui me ralentissent la fluidité de lecture. C’est à la fois détaillé et flou, c’est particulier comme lecture je comprend pas tout. C’est pas un livre que j’ai envie de réouvrir pour être honnête. J’en suis a plus de la moitié et le récit sur le massacre qu’il y a eu à la génération de la mère d’Inseon est super intéressant et pour le coup je suis à fond dans cette histoire. Mais dès que ça revient sur le présent ça me soule, ça fait 100 pages qu’elle est dans la maison avec Inseon qui raconte tout ça et on sait pas ce qu’il se passe, si elle est morte ou autre. Il y a un suspense là dessus qui est long et relou. Pourtant quand c’est inseon qui parle c’est fluide et tout et après ça revient sur des phrases trop détaillées et chiantes c’est dommage. J’ai finis le livre, c’est une fin poétique et je m’y attendais. Je suis juste pas fan de fou de ce côté ultra descriptif qui semble donner une suspense pour rien. L’histoire des massacres de Jeju est non seulement intéressante mais importante. J’ai appris cette histoire terriblement injuste et oubliée, c’est pourquoi je veux pas trop insisté sur ma lecture que j’ai pas kiffé de fou non plus.
Très particulier mais intéressant. 👏