
2020
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Douglas KENNEDY
Résumé
Après La Symphonie du hasard, Douglas Kennedy nous offre une œuvre sensuelle, délicate, nostalgique, sur les amours contrariées, le destin que l'on se forge et les regrets qui peuvent jalonner l'existence. C'est aussi sa déclaration d'amour à Paris, ville de tous les possibles et de toutes les réinventions. Avant Isabelle, je ne savais rien du sexe. Avant Isabelle, je ne savais rien de la liberté. Avant Isabelle, je ne savais rien de la vie. Paris, début des années 1970. Dans une librairie de la rive gauche, un jeune homme rencontre une femme. Il est américain, étudiant, sans le sou, et a tout quitté pour assouvir ses fantasmes de la Ville Lumière ; elle est française, un peu plus âgée, sophistiquée, mystérieuse et... mariée. Entre Sam et Isabelle, c'est le coup de foudre. Commence alors une liaison tumultueuse, des cinq à sept fiévreux, des rendez-vous furtifs, des moments volés. Mais Sam veut plus. Isabelle lui a ouvert les portes d'une autre vie mais est-elle prête à tout lui sacrifier ? La passion saura-t-elle résister au quotidien, aux épreuves et au temps qui passe ?
Histoire d’amour entre paris et New York.
Bcp trop de clichés sur Paris Des niaiseries Roman a l’eau de rose (prendre en exemple cette jolie fleur paraît ridicule) Un héros qu’on a envie de secouer du début à la fin Déçue par cet auteur que j’aime habituellement
Pfffff 🥰🥰🥰j'ai adoré
Très bon , c’est du Douglas Kennedy ! Cette rencontre avec une française un plus âgée que cet américain . La description de la femme élégante raffinée et sensuelle. Cette manipulation, cet amour qu’elle rend impossible et qu’elle dirige . Et pour lui cette recherche incessante d’une femme lui faisant oublier Isabelle jusqu’à quand ? Qu’elle meure ?
Très beau livre sur la vie. ⚠️Spoilers alerte⚠️ Paul Most = personnage très pessimiste (réaliste?) Se veut un peu trop donneur de leçon, monsieur "je connais la vie mieux que toi" "Je sais qu'avec le temps cette idylle parisienne te paraîtra aussi une dernière illusion de liberté avant de rentrer faire ce que font tous les autres Yankees : la grande danse du conformisme" Même lui sait que les options qui s'offrent à lui, après cette période de liberté à écrire dans sa mansarde parisienne, sont le mariage ou la finance, comme son père. Le conformisme. Pages 9-10 " Toute vie n'est qu'un conte éphémère. C'est ce qui rend mon histoire, la vôtre, la nôtre, si essentielles. Toute vie a sa propre portée, si fugace et mineure qu'elle puisse paraître. Toute vie est un roman." Page 17 " J'enviais les amants. J'enviais tous ceux qui avaient tissé un lien avec un autre être ; ceux qui ne se sentaient pas seuls dans la nuit" Page 20 " Je me disais : l'errance tempérera l'esseulement. Mais l'errance ne faisait qu'accentuer mon vide intérieur. [.. ] J'étais malheureux en moi-même, et incapable d'en identifier la raison." Page 45 " Les vestiges d'une vie transitoire. Un étrange frisson m'a hérissé la nuque, le sentiment que tout ce qu'on accumule - ce qu'on entasse, ceux auxquels on se lie - sera, inévitablement, abandonné. Rien ni personne n'échappe à ce sort." Page 86 (Siobhan) "Je suppose que c'est toujours la même question : pourquoi est-ce qu'on veut toujours ce qu'on n'a pas ? Et pourquoi, dès qu'on obtient ce qu'on voulait, on se rend compte que ça ne valait pas du tout le coup de courir après pendant tout ce temps ?" Page 143 (Isabelle) " Si tu ne veux pas perdre toutes tes belles illusions, je te conseille de ne jamais vivre avec quelqu'un, de ne jamais avoir d'enfants, et surtout de ne jamais rien officialiser par un contrat de mariage. Mais tu y passeras, toi aussi, comme moi... Non seulement c'est ce qu'on attend de nous, mais chacun se persuade lui-même que c'est ce qu'il veut ." " On croit avoir trouvé le partenaire idéal pour la vie... Et puis on se rend compte que ce qu'on voulait à un moment a changé. Les besoins ne sont plus les mêmes. Notre perception de l'autre non plus." Page 153 (Isabelle) "La vie est une farce... Mais une farce cruciale, essentielle. Parce qu'il n'y en a pas d'autre." Page 216 " Mais sait-on jamais vraiment dans quoi on se lance ? Chaque choix engage notre vie sur un sentier imprévisible, au début d'une histoire inconnue. Même si, par nature, la décision de former un couple découle de la croyance qu'on peut investir ensemble dans un avenir heureux." Page 217 " Une action produit un résultat. L'inaction, un autre. Mais, à la fin, nous faisons tous nos choix en fonction des choix d'autrui. Qui eux-mêmes se décident en fonction des signaux que nous leur envoyons. Ou que nous ne leur envoyons pas." Page 218 " Entre le mouvement Et l'acte Tombe l'ombre " - T.S. Eliot Page 220 (sur la mort de son père) " On pleure sur ce qui aurait pu exister, sur une histoire triste à présent achevée et dont le dénouement ne changera plus jamais." Page 235-236 " Nous considérons tous deux la vie comme quelque chose d'imparfait par nature. Ce qui ne nous rend pas misérables ou pessimistes. Juste réalistes. Et lorsqu'on a une perspective réaliste de tout ce qui nous entoure, eh bien, c'est probablement de là que naît la mélancolie. [...] Elle n'a rien à voir avec l'abattement, la tristesse, le chagrin ou le cafard. Pas plus qu'elle n'est choisie. C'est un état d'esprit, entre le trait de caractère et la prédilection, fondé sur cette idée : il faut accepter le désespoir sans se figurer qu'il existe un Saint-Graal du bonheur à l'autre bout du tunnel. L'obscurité est tout ce qu'on a." Page 365 (Rebecca) "Et maintenant, après toutes ces années, après tout ce bordel, elle est toujours là. Quelle chance tu as. Ta grande passion, ta grande histoire. Même si vous avez tous les deux une vie ailleurs. On veut tous ce qu'on ne peut pas avoir. Et ce qu'on a, on se rend souvent compte qu'on n'en veut plus. C'est comme ça que ça marche, depuis toujours. L'amour. La grande quête. La grande angoisse. Le rêve qui ne s'arrête jamais." Page 369 (Lorrie) " Nous sommes tous si changeants. C'est pour ça qu'un lien profond, quand on a la chance de le trouver, est si précieux. Et si fragile. " Page 380 " Son histoire avait pris fin. La mienne continuerait encore un peu, et Isabelle en ferait partie, comme toujours depuis ce soir fatidique, trente ans plus tôt, sur le boulevard Saint-Germain. Un regard échangé, deux vie bouleversées. Ainsi va la vie, lorsque le hasard répond à la plus humaine des quêtes : la recherche d'une passion qui ne s'éteint jamais."