Résumé
Par l'autrice de Les passeurs de livres de Daraya Grand Prix des lectrices Elle Göktay est professeur à l'université du Bosphore à Istanbul. Idéaliste, adoré de ses étudiants, il a séduit Ayla, professeure de français, avec un poème. La vie est douce quand on est jeunes, amoureux et parents comblés d'une petite fille. Mais Göktay refuse de vivre dans une bulle. Pour avoir signé une pétition de plus, une pétition de trop, il est arrêté et jeté en prison. La répression menée par le président Erdogan s'abat, féroce et violente. Des milliers d'activistes, de journalistes, de fonctionnaires et d'universitaires sont réduits au silence par un pouvoir cynique, habile à manipuler l'opinion. Ayla s'était toujours retenue de s'engager : le confort du quotidien et sa famille comptaient par-dessus tout. Bouleversée de voir Göktay sombrer dans le désespoir et révoltée par l'injustice, elle décide de reprendre le flambeau. Un roman de colère et d'amour, traversé par l'Histoire.
Bouleversant, enrichissant & passionnant J’ai été plongée dès les premières pages dans ce récit engagé, nous racontant des siècles de combats divers à Istanbul, ponctués de visages aussi attachants qu’émouvants. Je n’avais aucune conscience de ce qu’il se joue actuellement en Turquie, et même si je ne peux pas me faire un opinion après une seule lecture, je pense que ce livre était un bon point de départ pour saisir les combats de tous les jours de ces gens opprimés au quotidien. Les chapitres étaient très courts et donc prenants, on en apprenait un peu plus à chaque page et le récit était très bien documenté. Les personnages étaient extrêmement attachants et troublants, j’ai adoré cette lecture.
Une famille iranienne voit son quotidien bouleversé lorsque le père, un intellectuel engagé, est arrêté et emprisonné sous un prétexte politique. Sa fille refuse de se taire et lance une pétition pour alerter l’opinion publique, mobilisant médias et militants. Mais dans un régime où la censure et la répression dominent, chaque prise de parole est risquée. À travers leur combat, la famille se heurte à la peur, aux menaces et aux silences imposés. Au fil du récit, la fille comprend que les mots sont sa seule arme contre l’injustice. La chute montre que, malgré les efforts déployés, la libération du père est incertaine, mais son combat, relayé à l’international, brise en partie le mur du silence imposé par le régime.
cette journaliste met sous forme de roman une réalité triste de ce pays si proche de l’Europe. Bien écrit et très vivant.
Quelle bonne idée de lire se livre en se baladant dans les rues décrites par l’autrice. J’ai beaucoup aimé. Malgré le long listing des événements politiques qui aurait pu alourdir la lecture, le déroulement des événements m’a tenu en haleine tout le long. J’ai aimé que ce ne soit pas « trop » optimiste, juste ce qu’il faut d’espoir et de rêve de liberté. C’était pas non plus irréaliste et le happy end est assez long à venir pour que ce soit crédible. J’ai aimé les personnages secondaires et j’avais presque envie d’en savoir plus sur eux. Chouette lecture, politique et historique. « C'est ça aussi, Istanbul. Mille fois blessée, mille fois pansée. »
Thème très intéressant mais fiction un peu caricaturale Göktay Delim et sa femme Ayla sont deux intellectuels turcs, habitant à Istanbul. Il est professeur d'histoire, elle est professeur de français. Ils ont une ravissante petite fille et une vie qui suffit à combler Ayla, au contraire de son époux, très engagé en faveur de tout ce que le régime d'Erdogan travaille à détruire. Pour une pétition de trop, Göktay est emprisonné. Dans l'urgence, Ayla tente de protéger sa fille et de faire libérer son mari, mais la situation dure. Elle est obligée de regarder en face la situation politique de son pays, jusqu'à faire sien le combat de celui qu'elle aime.
Tout ceux qui rêvent de voir se mettre en place un régime plus autoritaire devraient lire ce livre pour en mesurer les risques ! L'histoire se déroule en Turquie.