
2008
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Fedor Mihajlovič Dostoevskij
Résumé
"C'est marqué par toutes sortes d'expériences dramatiques (condamnation à mort et grâce du tsar, déportation, crises d'épilepsie, perte d'un premier enfant, déboires au jeu ...), que Dostoïevski écrivit L'Idiot, publié en 1868-1869.
Au lu jusqu’à à la partie 3 mais pas réussi à terminer - au début bien et beaucoup de réflexions jetées pelés mêlés dans le livre mais ensuite on ne comprend plus rien à l’histoire
Que dire ? Un chef-d'œuvre mêlant des personnes tous plus brisées les unes que les autres. Au fil de leurs fréquentations et de leurs aventures Dostoïevski nous démontre que même si ça les change un peu de leurs principes moraux ou de leurs valeurs, on ne peut pas faire d'un Homme ce qu'il n'est pas à la base. Les personnes ne peuvent pas enlever ce qu'elles ont au plus profond de leur être. Une merveille.
Très bien écrit, personnages dont la psyche est sondée. Les évènements semblent réels et vérifiques, l’humanité et la société y sont dépeints dans toutes leurs nuances (humour, cynisme…). Des longueurs, un rythme saccadé entre moments intenses intellectualement/émotionnellement et des moments pleins de potins ennuyants. Roman philosophique sans non plus être moralisteur ou avec une unique interprétation imagée.
Un héros sans le sou et un peu candide. C’est une sorte de Forrest Gump. Il est amoureux de Nastasia Philipovna dont de nombreux hommes sont les prétendants. Au cours d’une soirée incroyable en rebondissements, Rogojine apporte 100 000 roubles pour l’acheter. Nastasia pleine d’amertume fait un très beau discours sur sa valeur, et se compare à une fille de la rue puis puis clairement à une prostituee. C’est à ce moment que l’idiot, le prince mychkine, lui avoue son amour, devant tous, très naïvement. Et lui dit qu’il l’aimerait même sans dot. Et il ajoute qu’il est d’ailleurs peut être riche car il va peut être hérité (et c’est vrai). Et alors Nastasia se déclare sa femme, miskina ! Et finalement, elle dit que c’était un prank et part avec Rogojine et en mettant au feu les 100000 roubles ! (Fin de la première partie) Encore un roman intéressant, qui ronronne comme moi en lisant et qui par saillie balance des chapitres bouleversants (roman à feuilleton à l’origine). Incroyable. Finalement, seul le livre 1 est bien. Tout le reste c’est du blabla. Typiquement le genre de roman que les élèves n’aimes pas : il ne se passe rien.