Résumé
Un aller pour l'enfer... sans promesse de retour. Une île peuplée de criminels, une infiltration risquée, des âmes à sauver. Comment continuer à exercer son métier quand on ne croit plus en la justice de son pays ? L'adjudant Joy Morel est en plein doute professionnel quand elle est appelée pour une mission secrète. Elle doit se rendre sur une île perdue où s'érige un ancien hôpital psychiatrique au coeur d'une forêt hostile. Pour pallier le manque de place en prison, le gouvernement a fait le choix d'y envoyer les pires criminels : psychopathes, cannibales, nécrophiles... et de les y laisser s'autogérer en totale liberté. Chloé, psychocriminologue venue sur l'île sous couverture pour mener une étude, et Rod, l'agent chargé de la protéger, ne donnent plus signe de vie. Pour espérer les sauver, Joy et son collègue Hoche doivent à leur tour intégrer cette communauté infernale en se faisant passer pour des détenus. Dans cette île où les moyens de communication sont inexistants et où les criminels sont livrés à eux-mêmes, le danger est partout. Extrait : " L'île dont nous parlons est une île abandonnée qui a autrefois accueilli un grand centre psychiatrique, mais des événements ont fait fuir les habitants. –; Vous voulez dire que cet hôpital psychiatrique est devenu une prison ? cherche à comprendre Joy. –; Pas exactement, rétorque toujours le même homme. C'est de l'île dont nous avons fait une prison. –; Comment les détenus sont-ils surveillés dans une telle configuration ? s'interroge Hoche. –; Ils ne le sont pas. "
Joy Morel part contre son gré sur une île pour récupérer des agents infiltrés qui ont été envoyés. En effet, cette île n'est autre que la nouvelle prison en plein air pour lutter contre le manque de place en prison. Elle devra faire face aux plus dangereux criminels sans se faire prendre. L’île des damnés est un thriller qui nous tient à haleine jusqu’au bout. Les chapitres son courts et facile à lire. Le langage parfois un peu familier peut être rebutant et sembler très peu profond. Cependant, l’autrice aborde des sujets importants, qui semblent lui tenir à cœur puisqu’elle fait elle-même parti de la gendarmerie. Les questions sur l’intégrité de la justice, la place en prison, la récidive, l’aide à la réinsertion sont constamment abordés et remis en question. Le roman peut être lu de manière isolée mais contient des éléments rappels des tomes précédents que je n’ai pas lu. Il peut être intéressant de commencer la Saga dans l’ordre. Certains criminels peuvent être assez caricaturaux cependant.
Commencé le 19/05 fini le 17/06/25
Génial. Cruel. Prenant.suspense.
Un roman incroyable qui par hasard a suivi la lecture d'un autre "population : 48" et qui traite du même sujet ! Damnatio memoriae Une écriture pas désagréable, une bonne gestion des récits de violences et d'affrontements. Un peu trop de peinture des flics comme des chevaliers blancs (ce qui devient même très agaçant le dernier tiers du livre) Un page turner un peu long mais très bon !