Résumé
' Alex vida son verre de vin, puis son verre d’eau. L’océan semblait calme, d’un noir plus sombre que le ciel. Ses paumes devinrent moites sous l’effet d’une vague d’angoisse. Soudain, il paraissait illusoire que quoi que ce soit puisse rester caché, qu’elle puisse passer avec succès d’un monde à l’autre. ' L’été touche à sa fin à Long Island, et Alex n’est plus la bienvenue. Un faux pas lors d’un dîner et Simon lui paye un billet retour pour New York. Sans ressources, avec pour toute possession un téléphone qui a pris l’eau et ce don qu’elle a d’orienter à sa guise les désirs des autres, Alex décide de s’attarder dans les parages et se met à dériver tel un fantôme entre les avenues bordées de haies, les allées de garage protégées par des grilles et les dunes écrasées de soleil. Elle passe la semaine à errer, d’une rencontre à l’autre, refusant d’en rester là : Simon sera sûrement content de la voir arriver à sa fête du Labor Day. Tendu, volcanique et impossible à lâcher, L’Invitée est une prouesse littéraire envoûtante.
j’ai detesté la fin que je n’ai pas comprise Alex, une jeune femme d’une vingtaine d’années, vit en marge : elle passe son temps dans les fêtes des Hamptons, profite de la générosité d’hommes riches, et cherche sans cesse à se maintenir dans ce milieu mondain qui ne l’accepte jamais complètement. Elle se fait héberger par Simon, un quinquagénaire aisé, mais elle finit par en être chassée après un incident. Craignant de rentrer à New York et de devoir affronter des dettes et un « sugar daddy » fâché, elle erre de fête en fête, enchaînant les manipulations pour retarder le moment où elle devra affronter la réalité. ⸻ 🔎 La fin du roman (sans détour) À la fin, Alex s’accroche à l’idée qu’elle a encore une place auprès de Simon. Elle croit qu’il l’a invitée à une grande fête chez lui à la fin de l’été, et que tout ira mieux une fois qu’elle y sera acceptée à ses côtés. Elle arrive à la soirée, mais en fait Simon ne l’a pas invitée et ne veut plus d’elle. Cette « invitation » n’existait que dans son esprit : une illusion qu’elle s’était créée pour éviter de regarder en face son isolement, ses mensonges et la précarité de sa situation. Lorsqu’elle comprend enfin que Simon ne la veut plus et que sa place dans ce monde doré est une illusion, Alex se retrouve complètement seule. Le roman s’achève dans une atmosphère très ambiguë : on la voit marcher pieds nus vers l’océan, de nuit, comme si elle s’abandonnait à la mer. On ne sait pas vraiment si elle va se noyer volontairement, si elle espère disparaître, ou si c’est juste une dérive de plus. Emma Cline laisse la fin ouverte et volontairement floue : est-ce une rédemption, un effondrement, ou une nouvelle fuite dans le néant ? • Après des jours d’errance dans les Hamptons, Alex parvient finalement à entrer dans la grande fête de Simon – celle où elle était persuadée qu’il l’attendait. • Elle se glisse parmi les invités, dans une atmosphère presque irréelle, pleine de luxe, de faux-semblants et d’excès. • À ce moment-là, on comprend que son espoir secret était que Simon la « reconnaisse », la reprenne à ses côtés, comme si cela pouvait la sauver. • Elle l’aperçoit enfin au milieu de la foule… mais il ne vient pas à elle. Il ne la voit pas (ou ne veut pas la voir). Alex reste figée, comme invisible, entourée de monde mais totalement seule.
J’ai aimé l’histoire du livre et ses questionnements : Histoire d’une jeune d’une vingtaine d’année, escorte, qui n’a pas d’attache ni d’argent. Elle vit un certain temps chez un homme qui fini par la chasser car il l’a surpris proche d’un autre homme durant une soirée. Nous la suivons ensuite, cherchant un moyen de ne pas se retrouver à la rue le temps de le retrouver. Elle use de différents stratagèmes : le domestique d’une connaissance, la gentillesse d’une jeune fille, elle se retrouve aussi dans une maison pleine de jeûne où elle ne connaît personne. Et enfin elle profite d’un très jeune garçon (17ans) qui a des petits troubles / syndromes dépressifs. À la fin les deux jeunes ont un accident de voiture et la scène de fin ressemble à un mirage/ un rêve/ un moment inventé, comme toutes les scènes que l’héroïne s’imagine tout le long du livre
On suit l’errance d’une jeune fille paumee qui cherche la protection d’hommes. Pas passionnant, je n’ai pas reussi à entrer en empathie avec le personnage principale. La fin m’a laissee sur ma faim.
"Alex vida son verre de vin puis son verre d'eau. L'océan semblait calme, d'un noir plus sombre que le ciel. Ses paumes devinrent moites sous l'effet d'une vague d'angoisse. Soudain il paraissait illusoire que quoique ce soit puisse rester caché, qu'elle puisse passer avec succès d'un monde à l'autre." L'été touche à sa fin à Long Island et Alex n'est plus la bienvenue. Un faux pas lors d'un dîner et Simon lui paie un billet de retour pour New-York. Sans ressources, Alex décide de s'attarder dans les parages et se met à dériver tel un fantôme. Elle passe la semaine à errer d'une rencontre à l'autre : Simon sera certainement content de la voir arriver à sa fête du Labor Day. Tendu, impossible à lâcher, L'invitée est une prouesse littéraire envoûtante.
Emma Cline
Inattendu Je l’aurai appelé la parasite 😂 bien écrit on est pressé de connaître la fin ! Haletant