Résumé
Paul a commis l’irréparable : il a tué son père. Seulement voilà : quand il s’est décidé à passer à l’acte, Thomas Lanski était déjà mort… de mort naturelle. Il ne faudra rien de moins qu’une obligation de soins pendant un an pour démêler les circonstances qui ont conduit Paul à ce parricide dont il n’est pas vraiment l’auteur. L’Origine des larmes est le récit que Paul confie à son psychiatre : l’histoire d’un homme blessé, qui voue une haine obsessionnelle à son géniteur coupable à ses yeux d’avoir fait souffrir sa femme et son fils tout au long de leur vie. L’apprentissage de la vengeance, en quelque sorte. Mélange d’humour et de mélancolie, ce roman peut se lire comme une comédie noire ou un drame burlesque. Ou les deux à la fois.
Opinion du public
170 avis
6.9/10
Les lecteurs trouvent 'L'Origine des larmes' à la fois sombre et captivant, marqué par une écriture fluide et une atmosphère mélancolique. Le personnage principal, Paul, et son acte de parricide post-mortem, intriguent et provoquent une réflexion intense. Malgré l'originalité et la profondeur des thèmes, certains trouvent le récit parfois lourd et la noirceur excessive, ce qui peut rendre la lecture difficile.
👍 Intrigue captivante et profonde.
👎 Peut être trop sombre pour certains.
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Bien écrit mais un peu difficile pour moi de suivre le fil car lu avec une interruption d’un mois.
Bien écrit mais un peu difficile pour moi de suivre le fil car lu avec une interruption d’un mois.
Paul revient en France après un long exil au Canada pour assister aux obsèques de son père. Cette figure paternelle, violente, égocentrique et tyrannique, hante le roman du début à la fin. L'auteur excelle dans l’art de brosser des personnages en demi-teinte, jamais héroïques, souvent lâches, mais toujours profondément humains. Paul est un anti-héros par excellence : passif, désabusé, lucide mais incapable d’agir vraiment. Les femmes qui gravitent autour de lui – ex-femme, amante, mère – sont esquissées avec justesse, mais restent un peu à l’arrière-plan. Le père, en revanche, est omniprésent. Figure toxique et oppressante, il incarne à lui seul les blessures que l’enfance inflige et que le temps ne guérit pas toujours. C'est un roman honnête, bien écrit, mais qui reste dans une zone de confort. Il touche, émeut, mais ne bouscule pas.
J’ai mis du temps à le lire, j’ai eu du mal, j’ai trouvé ça lourd (vaut également pour le style d’écriture). La 4e de couverture me donnait grave envie (oui tuer son père tout ça tout ça). Il y a quand même des choses qui ont résonné en moi et ça fait du bien.
Une thérapie psychiatrique imposée par la justice, et finalement fructueuse
C'est pas son meilleur...