La bonne mère

La bonne mère - Mathilda Da Dimatteo (2025) 2 personnages en alternance une mère Véro une cagole de Marseille touchante, solaire, vraie, provocante et haute en couleur avec ses copines à l'identique qui se réunissent sur la plage. Un langage à vous faire rougir de la tête aux pieds. Une fille Clara à l'opposé, intelligente et brillante depuis sa plus tendre enfance qui part sur Paris faire des hautes études ramène un fiancé trop classe et là c'est la catastrophe. Les chapitres alternent entre Vero et Clara dans leur façon de penser. C'est drôle et touchant.

Réjouissant et écriture jouissive Le chemin d’une mère et de sa fille l’une vers l’autre

Un délice ! J ai beaucoup ri , pleuré… La description des personnages marseillais est extrêmement juste et fine … je me suis lovee dans ce livre , j ai été très touchée par la description des rapports intra familiaux très justes ..

Un roman rafraîchissant , qui m’a fait rire : une cagole marseillaise face à un futur gendre parisien, issu d’une grande famille, travaillant dans un ministère, qui a ensorcelé sa fille . Écriture enlevée qui traite un sujet certes classique mais intelligemment mené. Un bon moment de lecture sans se prendre la tête

Ça a été dure, plusieurs fois j’ai voulu arrêter. C’est long, c’est lent, en vrai il se passe pas grand chose et les personnages sont pas hyper attachants. C’est féministe mais c’est surtout l’histoire d’une mère et sa fille qui ont du mal à s’entendre et à se parler mais qui ne savent pas faire l’une sans l’autre. Ça m’a pas touché…

Les voix mêlées d’une mère et sa fille explorant tour à tour les thèmes de la violence et des multiples facettes , mais, aussi, de la reproduction sociale et de son inéluctabilité. C’est poignant c’est authentique c’est beau On sourit on pleure on se reconnaît.

Drôle , émouvant et féministe

Début léger et drôle puis sujet qui se durcit. Au cœur les violences faites aux femmes. Et la relation mère fille.

Sous ses airs de comédie du Sud, "La bonne mère" est une véritable fresque sociale. Le roman aborde avec subtilité la question du transfuge de classe, des tensions entre deux mondes que tout oppose, mais aussi celle, universelle et bouleversante, des relations mère-fille. Plus encore, le roman interroge avec justesse la place des femmes dans la société et la violence insidieuse qui se niche parfois dans le quotidien. Ce thème, d'abord discret, surgit quotidien. Ce theme, d abord discret, surgit soudainement, avec la même brutalité que dans la vie réelle : sans prévenir, sans fracas, mais avec des ravages silencieux. Avec beaucoup de tact et d'intelligence, Mathilda di Matteo explore les mécanismes du déni, de la dépression et de la violence banalisée dans le couple. Elle ne juge pas, elle montre - avec humanité et lucidité. La narration alterne entre les voix de la mère et de la fille, offrant deux tonalités, deux univers. Les passages de Véro, écrits dans une langue parlée, pleine de fautes, d'expressions imagées, de verve méridionale, apportent une énergie réjouissante et une drôlerie réjouissante . Et pourtant, derrière cette gouaille, se cachent des réflexions d'une grande justesse. Véro, c'est l'image de la femme forte, lucide, débordante d'amour pour sa fille. Elle touche droit au coeur.