La collision

Anatomie d’un accident.

Excellent. Centré sur Lyon. Sensible et plein d’informations. J’ai adoré

Je viens de terminer La Collision de Paul Gasnier, et c’est une lecture qui m’a profondément marquée. Un roman à la fois intime et social, où l’auteur revient sur la mort tragique de sa mère, percutée par un motard à Lyon en 2012. À partir de ce drame, il mène une enquête bouleversante, qui croise le récit personnel et la réflexion journalistique, pour interroger ce que nos sociétés font — ou ne font pas — de ces “faits divers”. C’est un texte fort, d’une grande justesse, qui questionne la justice, les fractures sociales, la mémoire, et surtout notre capacité à comprendre l’autre. La plume est précise, pudique, et d’autant plus percutante qu’elle ne cherche jamais à forcer l’émotion. Et puis, cerise sur le gâteau 🍒 : j’ai eu le plaisir de rencontrer Paul Gasnier au salon du Livre de Brive, un vrai moment d’échange, simple et passionnant. Il m’a gentiment dédicacé mon exemplaire, et c’est devenu un souvenir que je garderai précieusement. ✨ Une lecture que je recommande sans hésiter : sincère, engagée, profondément humaine. #LaCollision #PaulGasnier #Lecture #CoupDeCœur #Bookstagram #Livres #LecturePassion

Gros coup de cœur J’avais peur de lire un récit dans le pathos Mais plein d’émotions, PF nous fait réfléchi à notre société et redonne un brin d’espoir à notre humanité !!

Récit bouleversant d’un deuil qui n’avait pas lieu d’être, sur fond de fracture sociale française. Que reste-t’il de nos idéaux quand le réel les percute ? Le chemin de résilience et de pardon poignant d’un ami cathodique.

C’est un regard critique sur notre société à travers l’accident tragique qu’a subi la mère de l’auteur. Paul Gasnier tente de trouver la réponse à sa question: pourquoi? Cette critique et cette quête de la vérité le mène vers différentes pistes: 1- L’école évidemment qui ne possède pas les moyens de récupérer les élèves à la dérive (cf notre projet avec le centre social de Wattrelos) 2- Le quartier forcément et la ghettoïsation des milieux sociaux défavorisés où gangrènent la haine et la jalousie. 3- La famille, pas plus que ça ici, puisque les sœurs de Saïd on su se construire un avenir dans le respect des lois mais dont le frère c’est fait descendre comme dans un bon film de Scorsese 4- La pauvreté, même si Hafsia prétend que sa famille n’était pas dans le besoin, l’être humain regarde toujours ce qu’il y a dans l’assiette du voisin. 5- La drogue en effet, même si heureusement que tous les fumeurs de weed ne sont pas responsables d’un crime chaque matin. Et puis moi perso j’aurais rajouter la piste de la testostérone tout simplement: qui a déjà vu une meuf faire un willing sous cannabis? Ben ouais, personne en fait! Quand au sujet du racisme (dont le mot n’apparaît pas dans l’œuvre il me semble, comme une façon pour l’auteur de le placer loin de lui et de ses valeurs), je pose une question: si un asiatique au volant d’un bus sous l’emprise de l’alcool aurait accidentellement fauché votre mère, seriez-vous devenu raciste de toute la communauté asiatique française? En poussant plus loin, la pauvre femme qui a perdu son bébé à cause de Palmade est-elle devenu homophobe? C’est le fait d’un seul homme qui répond au juge: « je l’ai pas fait exprès » mais si tu l’avais fait exprès ç’aurait été un putain coup de maître!!! Je rejoins donc le juge à la fin du livre qui exprime le mauvais endroit et la mauvaise seconde, saupoudré de tout les ingrédients déjà évoqués pour en arriver à cette collision et il semblerait que Paul aussi…

Très beau récit d'un journaliste dix ans après la mort de sa mère. Il essaie de comprendre comment des destinées font qu'un être se retrouve meurtrier de la mère d'un autre. La société est-elle responsable de tous ces jeunes ici de l'immigration qui partent en vrille..

Après dix ans d’un deuil non achevé, Paul Gasnier revit l’accident qui tue sa mère et tente d’analyser la portée politique du geste perpétré par le jeune coupable et de comprendre comment vivre avec cette douleur et l’absence d’une mère partie trop tôt dans une forme de détachement.

Pfouahhh. Le propos, la narration et l’écriture. Et le propos …