Résumé
"Parce que c'est ça que je veux que tu retiennes. Nos couleurs. Chaudes, franches. Je veux que ces femmes si différentes, si vivantes, si complexes qui composent ton arbre généalogique puissent t'inspirer et t'aider à savoir qui tu es, le fruit de quels voyages et de quelles passions". A la mort de Rita, surnommée "l'Abuela" , sa petite-fille hérite de l'intrigante commode qui avait jadis nourri toute sa curiosité et son imagination enfantines. Le temps d'une nuit, ouvrant ses dix tiroirs, elle découvre les secrets qui ont scellé le destin de plusieurs générations de femmes, entre l'Espagne et la France, de la dictature franquiste à nos jours. Dans ce brillant premier roman Olivia Ruiz révèle son formidable talent de conteuse et nous offre une fresque flamboyante sur l'exil Un coup d'éclat et un coup de maître. Le Point. Une fable habitée de fantômes, de désirs, de délires, d'absolu. Un récit ardent. Le Monde des livres. Un texte délicat, poétique et poignant. RTL.
Opinion du public
191 avis
8/10
Les lecteurs sont captivés par 'La Commode aux tiroirs de couleurs', saluant son mélange émouvant d'histoire familiale et de contexte historique poignant. Le récit, centré sur des femmes fortes et inspirantes, est décrit comme facile à lire, riche en émotions et magnifiquement écrit. Toutefois, certains ont trouvé la fin surprenante et déroutante, contrastant avec le reste du livre.
👍 Récit émouvant et inspirant de femmes fortes.
👎 Fin surprenante qui peut déconcerter.
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Une belle histoire de femmes bien écrit se lit rapidement AP
DECEMBRE 2021
On entre très tôt dans l’histoire et j’ai toujours envie de le rouvrir. Je m’attendais à une lecture un peu légère, une lecture pour l’été, et ça commence avec le récit de la grand mère quand elle était enfant et qu’elle fut déportée d’Espagne pour fuir la dictature franquiste. Donc j’adore, un personnage féminin fort et un contexte historique marquant. Il se lit très facilement c’est très agréable. J’ai clairement dû faire une pause après le chapitre « l’enveloppe » wow… la gorge nouée tout le long avec des larmes biensur. C’est les aurevoir de cette femme qu’on aime tant et de son histoire qu’on veut encore poursuivre avec elle. C’est bien écrit et de manière simple c’est vraiment agréable. Donc j’ai fini le livre, je suis déçue de l’épilogue qui semble être un tout autre livre avec la petite fille qui paye une prostituée à son grand père pour qu’il se sente moins seul ??? Surtout que le perso du grand père en soit on y est pas attaché de ouf dans le récit de la grand mère donc je sais pas je suis perplexe. Comme je le disais juste avant, le dernier chapitre est tellement riche et généreux en terme d’émotion qu’il aurait fallut finir là dessus. Ou juste une fin avec les pensées de sa petite fille à ce moment là sur sa grand mère et comment elle la perçoit désormais. Donc petit incompréhension à la fin mais je veux pas que ça entache le reste du livre parce que j’ai tellement aimé ce récit de cette femme si forte et si inspirante. J’ai adoré cette lecture !!! Passages que j’ai aimé : « J’ai tellement attendu ce moment que je risque de mourir après l’avoir vécu. » « C’est si facile de partir quand on ignore que c’est pour toujours. » « J’ai compris que toute ma vie serait écrite à l’encre rouge de ces quelques jours. » « La vie vient d’arriver dans ma vie. » « J’ai gagné la liberté d’exister, mais la liberté de parole a péri dans mon changement d’identité. » « Mais Cali est le cadenas qui fait de mon piège une forteresse. »
Au décès de sa grand-mère, celle-ci lui fournit la commode, mémoire des femmes et des secrets de famille sous fond de guerre civile espagnole et difficile intégration en France
Une jolie petite surprise. Beaucoup d’émotions dans ce livre si cours mais tellement chargé. Entre les rires et les larmes, j’ai eu du mal à m’en détacher. Et je n’exagère pas, j’ai vraiment pleuré à chaudes larmes à plusieurs reprises. Une grand-mère espagnole qui laisse une commode à sa petite-fille. Des secrets de famille, des souvenirs, les uns doux et joyeux, les autres terribles. Toute une vie rassemblée dans 10 tiroirs aux couleurs de l’arc-en-ciel. Le tout avec une pointe de souvenirs de mon propre Pépé à travers tout un tas de mots espagnols qu’il utilisait lui-même. Je pense que je lirai le second livre de cette chère Olivia. Bravo à elle, je ne m’y attendais pas.
Magnifique sur 3 filles qui fuient le franquisme - leurs parents les envoient à Narbonne avant de se suicider. On suit le récit de celle du milieu par le leg de son armoir aux souvenirs à sa petite fille. L’histoire de ses amours, de ses pertes et de la douleur du peuple espagnol écartelé de l’intérieur. Très bien écrit beaucoup d’émotions, larmes et rires.