La Maison noire - Toujours plus culte! Après La Leçon du mal, le retour du plus sombre des auteurs japonais

Gentiment nul. Impression de déjà lu habituel dans ce style de livre et une superbe théorie du remplacement par les psychopathes due à l'état providence, à gerber.

Yûsuke KISHI

Chaque matin, Shinji Wakatsuki se rend au cabinet d'assurances où il officie et chaque matin, il épluche les avis de décès pour y relever les incohérences. Car Wakatsuki ne le sait que trop bien : nombreux sont ceux prêts à faire de fausses déclarations pour obtenir un dédommagement. Ce jour-là pourtant, un coup de fil va le mettre sur la piste d'un dossier plus compliqué que prévu : un certain Shigenori Komoda lui demande de venir constater un décès. Sur place, Wakatsuki va faire une bien étrange découverte. Le corps d'un jeune adolescent, pendu. Suicide ? Son instinct lui dicte qu'il s'est passé autre chose dans cette maison noire lugubre, où flotte une odeur de mort. Wakatsuki n'a jamais laissé un dossier sans réponse. Mais celui-ci pourrait bien le conduire aux confins de la noirceur de l'âme humaine...

La vision de ce Japon tel qu’on le connaît peu permet de découvrir une autre facette de ce pays. Un petit peu plus poussif à démarrer que La Leçon du Mal, que je préfère nettement. On ne se place plus derrière le regard du psychopathe mais d’une victime. Je l’ai trouvé moins haletant que le précédent.

Très très bien . Pas vraiment un polar. Très noir . Personnage très interessant. Culture du Japon bien décrite. J’ai beaucoup aimé.

Bon roman policier mais il ne vaut pas "la leçon du mal".