La mue

Une avocate est enlevée et séquestrée par un homme au visage déformé qui prétend être son fils et qui l'appelle maman. La gendarme Louise caumont même l'enquête qui fait ressurgir un cold case de tentative d'infanticide

Avec Céline Denjean, je suis sûre de ne pas m'ennuyer et de lire un bon polar. C'est encore le cas avec celui-ci, bien qu'il ne soit pas mon préféré. Un homme est retrouvé mort dans une grotte. Et à la même époque, une femme disparaît. C'est le 4e tome des enquêtes menées par la major Louise Caumont et son équipe. Les chapitres sont courts et se lisent facilement. D'une part, nous suivons jour après jour l'histoire de cette femme enlevée et enfermée dans une bergerie par un homme qui l'appelle maman. Et d'autre part, nous avons l'enquête sur l'homme de la grotte.

Le roman débute avec Marion, captive dans une bergerie isolée des Pyrénées. Chaque jour, elle grave une marque sous la table pour ne pas sombrer et se raccrocher à l'espoir de revoir son fils Valentin. Pendant ce temps, la gendarmerie de Tarbes découvre le cadavre d'un jeune homme dont le crâne a été fracassé. Cette enquête complexe est confiée à Louise Caumont et son équipe, mais prend une tournure troublante lorsqu'elle fait écho à un cold case vieux de 27 ans, impliquant un nouveau-né laissé pour mort au même endroit. Les deux affaires s'entrelacent dans un dédale de secrets et de traumatismes enfouis. Le nouveau-né laissé pour mort est celui qui détient Marion, pensant que celle-ci et sa mère. Or Marion a une sœur et c’est sa sœur qui a accouché de ce nouveau-né et l’a laissé pour mort. Lorsque Louise et ses coéquipiers découvrent la maison où est séquestrée Marion son geôlier les remarque et incendie la maison où ils meurent tous les deux.

Haletant !

Un jeune inconnu est retrouvé le crâne défoncé dans une grotte des Pyrénées pendant que sa mère est retenue prisonnière par un homme qui se prend pour son fils. La mort du jeune homme fait remonter un cold case survenu des années plus tôt au même endroit. Vengeance et kidnapping : l’intrigue est bonne mais malheureusement le twist de la fin est deviné au milieu du roman. Il devient alors un peu long avec des scènes parfois répétitives. Les thèmes psychiatriques abordés sont intéressants et bien documentés, ce qui m’a poussé à aller au bout des 400 pages.

Un mort , une vieille enquête non resolue . Histoire pas mal mais j ai eu du mal a accrocher