Résumé
« Éblouissant. Subtilement écrit et d’une beauté envoûtante. » - Elif Shafak, autrice best-seller de L'Île aux arbres disparus Né pendant la guerre d’un soldat afro-américain et d’une femme vietnamienne, Phong n’a toujours connu que les moqueries et le mépris dans la campagne où il a grandi. Après tout, il est l’enfant de l’ennemi américain, abandonné par ses parents. Alors qu’il rêve d’une vie meilleure de l’autre côté du Pacifique, il se lance dans une quête de ses origines qui le ramène près de cinquante ans plus tôt... En 1969, Trang et Quỳnh travaillent avec acharnement dans les rizières pour aider leur famille. Et quand une voisine leur parle de sa vie à Sài Gòn, elles voient dans la grande ville un moyen de gagner de l’argent rapidement. Mais très vite, les deux sœurs découvrent que la propriétaire du bar attend d’elles bien plus que de boire du thé avec des GI américains... Nguyễn Phan Quế Mai est l’autrice de Pour que chantent les montagnes. Best-seller international déjà traduit en 19 langues, ce roman a reçu de nombreux prix. Autrice de treize livres écrits en vietnamien et en anglais, elle a reçu les prix littéraires les plus prestigieux au Việt Nam, dont celui de Poète de l’année 2010 de l’Association des écrivains de Hà Nội. Elle est diplômée de l’université de Lancaster en création littéraire et a été nommée comme l’une des vingt « femmes inspirantes » de l’année 2021 par Forbes Vietnam.
Excellent
Abandonné. Jai eu du mal à rentrer dans l’histoire.
Superbe saga, émouvante
Un ancien pilote americain de la guerre du Vietnam, Dan , part à la recherche de Kim , qu'il a aimée , et qu'il a abandonnée enceinte. En parallèle, un Amérisien souhaite retrouver sa mère qui l' abandonnée devant les portes d'un orphelinat. Un beau roman historique inspirée de l'histoire déchirante des poussières de vie ,les enfants métisses nés pendant la guerre du Vietnam.
Poussières de vie
Commentaire Alain Je note ce livre 8,5/10. Très belle lecture. Je vous le conseille. Je l’ai en format papier. Je ne connaissais pas l’histoire de ces amérasians que l’on nommait « Poussières de vie « Lisez ce commentaire qui suit cela vous donnera envie de le lire. Commentaires Babélionaute Nous voici au Vietnam, alternativement à deux époques 1969 et 2016. En 1969, nous suivons le destin de deux sœurs Trang et Quinh qui quittent leur village et leurs parents pour gagner de l'argent à Saïgon afin de les aider à payer leurs dettes; elles ne peuvent que monnayer leurs charmes et leurs corps. Trang tombe amoureuse d'un soldat américain mais perd très vite ses illusions. En 2016, nous suivons deux personnages : Dan, un vétéran, américain, victime de stress post-traumatique,qui revient pour la première fois au Vietnam avec sa femme pour retrouver celle qu'il a aimée et qu'il a abandonnée enceinte et Phong, enfant métis d'un GI noir-américain, abandonné à la naissance, qui essaye désespérément d'émigrer aux États-Unis pour offrir un avenir à ses enfants et qui recherche son père et sa mère. Les histoires se rejoindront mais réservent leur lot de surprises et d'émotions. Encore une fois, j'ai été attirée vers ce livre par la beauté de la couverture dont la sérénité qui s'en dégage est troublée au loin par des hélicoptères menaçants qui rodent. Attirée aussi par le titre qui associe les cendres, synonyme de mort et le fleurissement, symbole de vie et qui laisse deviner que de la destruction peut renaître une sorte de bonheur. Cette saga est passionnante avec des personnages attachants, certains en quête d'amour, d'autres de leurs origines, d'autres de la vérité. La recherche du pardon est omniprésente, chacun essayant de racheter ses fautes ou ses erreurs. L'arrière-plan historique, très bien documenté, donne toute sa vérité et sa puissance à la fiction. Nous découvrons ce que fut la vie à Saïgon avec ses bars et ses hôtesses, ses soldats américains qui venaient se détendre pour oublier les horreurs commises ou dont ils avaient été les témoins. Mais l'accent est surtout mis sur le destin terrible des enfants métis, nés d'une relation entre une vietnamienne et un GI; la plupart sont rentrés aux États-Unis, abandonnant mères et enfants; ceux-ci faisaient l'objet de rejet, d'ostracisme, de violence car ils étaient les rejetons de l'ancien ennemi; le Vietnam communiste n'en voulait pas, pas plus que les États-Unis même si une loi permettait l'immigration de ceux qui le souhaitaient, après un examen minutieux de leur dossier pour éviter le trafic d'Amérasiens, que des Vietnamiens adoptaient pour profiter de l'immigration familiale. On sent toute l'empathie et la sensibilité de l'auteure, elle-même vietnamienne, qui a écrit ce roman après avoir mené des entretiens avec des vétérans américains qui cherchaient leurs enfants et avec des Amérasiens qui recherchaient leur père. Elle sait nous faire partager son émotion face aux cicatrices, encore très prégnantes, que la guerre a laissées derrière elle, à la fois chez les soldats américains et vietnamiens mais aussi et surtout sur les femmes et les enfants. Magnifique roman qui m'a fascinée et émue.